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Dossier de la Rédaction

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Mouvement d’humeur des motos-taximen à Maroua: le calme après l’agitation

La réunion de crise présidée lundi dernier par le préfet Ernest Ewango Budu a abouti à la levée du mot d’ordre de grève projeté par les moto-taximen.

Yaouba, le conducteur de moto-taxi qui a eu maille à partir avec des gendarmes vendredi dernier à Maroua n’est pas mort, contrairement à la fausse nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre  dans les médias et réseaux sociaux le week-end dernier. D’après le préfet du Diamaré, Ernest Ewango Budu, c’est la prétendue mort de ce jeune homme qui est le prétexte qui a déclenché un mouvement d’humeur au sein de la communauté des moto-taximen de la ville de Maroua. En effet, vendredi dernier, après une incompréhension sur le prix du transport entre une dame gendarme et le motos-taximan qui l’a transporté pour le lieu dit « le Noumou », une chaude discussion s’en est suivie. Alertés, les camarades d’armes de la dame, lui viennent au secours. Yaouba, le moto-taximan est transportée d’urgence à l’hôpital régional de Maroua où il a bénéficié de soins appropriés. Selon les affirmations du préfet du Diamaré, la victime s’est aussitôt remise. « Les auteurs de cet acte que nous regrettons sont gardés en lieu sûr et une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités de chacun », a tenu à préciser Ernest Ewango Budu.

Malheureusement, ce même vendredi, tard dans la nuit, d’après Hlessou Moussandi, le président du syndicat des moto-taximen de la ville de Maroua, des voyous qui ont voulu profiter de la situation ont orchestré des actes de vandalisme en brûlant des pneus à plusieurs carrefours de la ville.  « Parmi ceux-là, nous avons recensé des bouchers et même des handicapés incapables de démarrer une moto. Ce qui veut dire qu’il y a certainement des instigateurs tapis dans l’ombre qui manipulent les jeunes», a expliqué le président du syndicat des motos-taximen. « Ce sont les mêmes qui ont annoncé la grève des motos-taximen et ça les engage car nous sommes prêts à les dénoncer pour qu’ils assument », a-t-il poursuivi.

C’est donc pour rétablir un climat de confiance entre tous ces acteurs que lundi dernier, le préfet du Diamaré, Ernest Ewango Budu, a convoqué dans ses services une réunion de crise. Il était entouré de son état-major, des sous-préfets et des maires de Maroua I, II et III. Face à lui, il y avait les leaders des motos-taximen des trois arrondissements. Après une phase d’échanges, il ressort que de part et d’autre, les responsabilités sont partagées. Le préfet en a d’ailleurs profité pour demander aux différents responsables d’organiser des causeries éducatives avec leurs collaborateurs pour que le climat de paix et de confiance règne. Au terme de la rencontre, les motos-taximen ont décidé de détruire les banderoles et pancartes qu’ils avaient apprêtées pour la grève. « Le climat de confiance entre l’administration et nous est revenu au beau fixe », a affirmé Hlessou Moussandi, président du syndicat des motos-taximen.

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