En attendant l’ouverture officielle lundi prochain, les artisans venus des quatre coins du pays et de l’étranger s’installent progressivement à Tsinga.
Frédérique Mbong, artiste-peintre est en plein dans l’aménagement de son stand situé au cœur du parc des expositions de Tsinga à Yaoundé, cadre du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC). Sur les murs, des tableaux décorés de coquillages symbolisant la vie à Kribi, ville balnéaire dont il est l’un des représentants. Des sièges et autres meubles de décorations faits en bois local jonchent le stand. Tout comme ce peintre, de nombreux autres artisans, s’activaient hier à Tsinga, pour aménager leur stand. C’est que le SIARC est ouvert, et il faut être prêt pour satisfaire les visiteurs. Le site a connu une véritable mue pour la circonstance. Environ 600 stands ont été aménagés. Les anciens bâtiments ont été rénovés, les allées des sites débarrassées des herbes et autres déchets.
Jeudi, l’affluence était plutôt timide. Si le site a ouvert ses portes, le salon lui va démarrer officiellement lundi prochain. Aussi, l’heure était-elle aux réglages de dernières heures. Le comité d’organisation, sous la supervision de Mal Njam, commissaire du SIARC, sillonnait le site, question de s’assurer que les exposants ont bien pris quartiers. Près de 600 artisans sont attendus. Peintres, sculpteurs, vanniers, tanneurs et maroquiniers. 500 d’entre eux proviennent des 10 régions du pays où ils ont été sélectionnés. Les 100 autres sont constitués d’invités spéciaux et artisans étrangers. « Pour l’heure, 15 d’entre eux ont confirmé leur présence », apprend-on sur le site. Les administrations et organismes en charge de la promotion et du financement des petites et moyennes entreprises sont aussi présents sur le site du SIARC. Un accent a également été mis sur le volet sécuritaire. Piétons et véhicules qui pénétraient dans l’enceinte du parc d’exposition de Tsinga passaient au scanner d’une équipe de contrôle mixte, constituée d’éléments de la gendarmerie et de la police.
Quelques stands, encore vides trahissent l’existence de certaines imperfections dans l’organisation. Une thèse balayée d’un revers de main par les explications de Mal Njam : « De nombreux exposants ayant confirmés leur présence sont encore en route. Vous imaginez bien qu’un artisan du Nord ne peut pas se mobiliser sur le site dans les mêmes délais que ceux qui sont dans le Centre ». L’assurance d’une participation à 100% semble donc de mise. Seulement, certains exposants ont émis des plaintes quant à une probable confusion dans l’attribution des stands. Des difficultés auxquelles l’organisation s’attèle à trouver des solutions afin que tout soit fin prêt pour lundi prochain.
