Rachel Akono Ngazang, SG des services du gouverneur de l’Est, a présidé la cérémonie d’hommage de la patrie Caporal-chef Boubou, tombé au front.
Lorsque la dépouille du caporal-chef Jean Claude Boubou, fait son entrée à la place des fêtes de Bertoua, le jeudi 31 mars 2016, vers 10h25, l’atmosphère est triste. C’est l’affliction totale pour la foule constituée de son épouse, ses deux enfants, ses proches, ses connaissances, autorités, mais aussi ses camarades d’armes et autres citoyens qui sont venus lui rendre un ultime hommage. Arrivée par hélicoptère la veille au soir, la dépouille est passée par la morgue de l’hôpital régional de Bertoua, où déjà, la levée du corps indiquait la charge de l’émotion de tristesse. C’est le secrétaire général des services du gouverneur de l’Est, Rachel Akono Ngazang, qui est aux manettes. Au nom du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, elle s’incline alors devant le cercueil du disparu, porté par ses camarades d’armes. Ces derniers ont veillé à la solennité d’hommage, mais surtout dans la dignité : procession funèbre, sonnerie au mort, présentation des condoléances, marche funèbre.
Le caporal-chef Boubou Jean Claude reçoit ainsi les honneurs de la nation reconnaissante. D’autant que ce vaillant soldat est allé jusqu’au sacrifice suprême pour défendre l’intégrité territoriale du Cameroun dont aucun centimètre, convient-il de le rappeler, n’est cédé aux ennemis de Boko Haram. Celui que la nation pleure est justement tombé sur le champ d’honneur, à l’Extrême-Nord, dans le cadre de l’opération Emergence 4, mise en service par le haut commandement militaire, pour lutter contre le terrorisme. Il était en service au 42e Bataillon d’infanterie motorisée à Mora, dans le Mayo-Sava. Devant une telle bravoure, la nation lui est sensible et reconnaissante. Le disparu laisse une veuve et deux enfants durement éplorés.