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Scandale de Nkandla: Zuma fait son mea culpa

Le président sud-africain promet de rembourser une partie des fonds publics utilisés pour la rénovation de sa propriété privée, mais n’entend pas démissionner.

Jacob Zuma a reconnu vendredi dernier avoir violé la Constitution et promis de rembourser dans 45 jours une partie de l’argent public ayant servi à la rénovation de sa résidence privée de Nkandla, située à l’Est du pays. Dans un discours télévisé, le président sud-africain a admis avoir agi conformément à la Constitution qu’il dit n’avoir jamais voulu enfreindre délibérément. «Je respecte le jugement et m'y conformerai. Je n’ai pas agi malhonnêtement. Mes actions n’ont jamais été motivées par des intentions corrompues ou par le désir d’utiliser les fonds de l’Etat pour mon propre bénéfice ou celui de ma famille. Dès lors, j’ai accepté de rembourser les travaux qui seront identifiés», a-t-il reconnu. Avant de présenter son mea culpa pour « la confusion et la frustration causées » par ce scandale. Tout en jetant la responsabilité sur les gens autour de lui qui, à son avis, l’ont mal conseillé.

Il devra donc s’acquitter de la facture de la piscine, du poulailler, de l’enclos à bétail et du centre des visiteurs qui n’ont aucun rapport avec la sécurité de cette résidence comme l’avait pourtant déclaré le camp présidentiel. Dans cette intervention télévisée, il n’a pas évoqué un seul instant sa démission de plus en plus réclamée par l’opposition et les syndicats. Mais, le Parlement sud-africain débattra demain mardi sur une probable destitution du président de la République. Autant la fronde se fait de plus en plus forte à l’extérieur, autant elle ne faiblit non plus au sein de la famille politique du chef de l’Etat sud-africain. Ahmed Kathrada, un militant anti-apartheid, s’est joint au concert des critiques en invitant samedi dernier Jacob Zuma à démissionner. Dans une lettre ouverte à son camarade de parti, cet ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela (86 ans) a violemment critiqué la violation de la loi fondamentale. «Aujourd'hui, je demande au président de se soumettre à la volonté du peuple et de démissionner», a-t-il écrit. «Etes-vous conscient que votre contribution remarquable à la lutte de libération se trouverait sérieusement ternie si votre mandat comme président continuait à être marqué par des crises et une perte de confiance grandissante dans l'ANC et le gouvernement?», a demandé ce vétéran du Congrès national africain (ANC), au pouvoir.

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