De retour à Douala, elles ont partagé les échanges de la 60e Session de la Commission sur le statut de la femme.

Le partenariat fructueux entre les associations African Hope Committee et l’Enfance Joyeuse du Cameroun a donné l’opportunité à 4 femmes encadreurs de l’organisme, Marie-Thérèse Kamga, point focal Ejc au ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec), Eugénie Tomba, Secrétaire générale adjointe, Catherine Massoda présidente régionale pour le Littoral et Suzanne Fon, vice- présidente de l’association camerounaise, de participer du 14 au 24 mars 2016, à la 60e session de la commission sur le statut de la femme à New-York.

Pour Eugenie Ntomb, le séjour new-yorkais a permis de partager les expériences sur l’autonomisation, la manière dont les femmes doivent se battre pour faire face à toutes sortes de violences. Catherine Massoda pour sa part admet qu’il faut relever le défi, mais il faut déterminer la méthode à suivre. Ceci passe, selon elle, par l’éducation sur le plan familial, à travers les médias, les gouvernants et même le public. Au vu de tous les enseignements reçus, les participantes camerounaises assurent savoir désormais ce qu’il faut dire aux jeunes filles pour que le message de l’autonomisation passe.

Pour rappel, le thème retenu pour cette édition, comme partout ailleurs, était «égalité des sexes, autonomisation de la femme : relever le défi ». D’autres sous-thèmes comme la lutte contre les différentes formes de violences faites aux femmes et à la jeune fille étaient également d’actualité. Les exposés des participantes des autres pays ont été l’occasion pour les éducatrices de l’Ejc, de découvrir ce qui se fait dans leurs pays respectifs, contre les violences faites aux femmes. Selon Marie-Thérèse Kamga, « La femme au-delà de tout doit être autonome sur le plan économique. Tant qu’elle ne l’est pas, elle ne peut pas prétendre à une certaine liberté ».