Avec l’ouverture, la semaine dernière, de la succession de Ban Ki-moon dont le mandat prend fin en décembre prochain, neuf personnalités ont déjà fait acte de candidature et se sont succédé devant les représentants des pays-membres de l’ l’Organisation des Nations unies (ONU) pour présenter leurs projets. Aucune candidature africaine n’est, pour le moment, encore enregistrée.
Une ère nouvelle vient de s’ouvrir à l’ONU avec la désignation du secrétaire général qui ne se fera plus sur recommandation du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale, comme ce fut par le passé.
A l’issue de l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2015, une résolution a été votée et établit dorénavant un passage des prétendants à ce poste devant les représentants des 193 Etats-membres de l’organisation. Les sessions d’échanges entre candidats et jurés sont transmises par webcast, ouvertes aux médias, ainsi qu’au public qui ont accès à l’échange. D’après Mogens Lykketoft, président en exercice de l'Assemblée générale de l’ONU, ce processus de sélection et de nomination du prochain secrétaire général est désormais totalement transparent et inclusif.