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Dossier de la Rédaction

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Le peuple Bazou célèbre le « Nzouh Bi’goup »

Le ministre des Arts et de la Culture a pris part samedi à la clôture de ce festival culturel qui a rassemblé tous les fils du village.


67 ans que le peuple attendait le Nzouh Bi’goup. 67 ans de traversée du désert qui n’auront pas permis au peuple Bazou de célébrer sa diversité culturelle. Depuis samedi, c’est désormais chose faite. En effet, le ministre des Arts et de la Culture a pris part ce jour à la clôture du festival culturel Nzouh Bi’goup. Du 7 au 16 avril, les fils et filles Bazou se sont réunis autour de leur roi, SM Vincent Tchoua Kemajou pour célébrer leurs défunts rois.

Un ensemble de manifestations culturelles, traditionnelles et sportives ont ponctué ce rituel. L’apothéose ce samedi a connu une grande effervescence dans le village avec l’anoblissement par le roi de certains fils, dont Marcie Niat, l’épouse du président du Sénat, la danse des sociétés secrètes, le défilé de nombreuses délégations de fils Bazou venues d’horizons divers, et la remise des trophées aux champions des différents concours organisés.

Selon le roi, avec à ses côtés SM le sultan roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya, à travers ce festival, le peuple Bazou a sonné la cloche et rompu le silence en renouant avec ses traditions vieilles de plus de sept siècles. « Nous avons d’immenses valeurs à dépoussiérer et à faire connaître ». Le monarque rappelle que Bazou a été un carrefour historique dans les échanges entre les régions de l’Ouest et du Littoral. Les premières lignes de la Constitution du Cameroun ont été rédigées à Bazou.

L’ancien roi, Daniel Kemajou a accueilli plusieurs fois l’ancien chef d’Etat, Ahmadou Ahidjo à Bazou. Mais ces festivités du Nzouh Bi’goup 2016 ne pouvaient commencer sans qu’on réexamine les faits historiques qui ont marqué la vie du royaume et de son peuple. C’est ce qui justifie la journée de deuil, du pardon et de la réconciliation qui a eu lieu le 7 avril dernier et qui a permis de lever les obstacles pour que Bazou aille vers un avenir radieux.

Le ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi avec auprès de lui  le MINHDU Jean Claude Mbwentchou, fils Bazou et le gouverneur Augustine Awa Fonka, a apprécié. Le MINAC a félicité les fils et filles Bazou du fait qu’ils « mettent en partage, généreusement, le riche héritage qu’ils tiennent de leurs ancêtres, non seulement pour les contemporains que nous sommes, mais aussi pour vos descendants, dont l’avenir, s’écrit aussi avec nos langues nationales ».  Narcisse Mouelle Kombi a prescrit trois recommandations au peuple Bazou.

Il ne doit jamais renier les valeurs positives de sa tradition puisque celles-ci le relient à son histoire, son terroir et sa mémoire collective. Il ne doit jamais dissocier ethnie et terroir et enfin, le peuple Bazou ne doit pas se replier sur l’identité communautaire car « l’ère des cultures closes est close et l’ère des cultures ouvertes est ouverte ». 

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