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Dossier de la Rédaction

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Production des jus de fruits: l’expérience des sœurs de Marza

Des religieuses s’investissent dans ce secteur à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Ngaoundéré.

Sur les hauteurs du mont Marza, un quartier périphérique de Ngaoundéré se déroule depuis 2013 une activité qui est loin d’être banale. Les missionnaires de l’Eglise catholique ont implanté un Centre de formation professionnelle agropastorale et informatique (CEFAPI). En 2013, en partenariat avec le Fonds National de l’Emploi (FNE), agence de l’Adamaoua, le Centre expérimente un module de formation qui porte aujourd’hui ses fruits. C’est le programme de transformation des produits agroalimentaires. A ce jour, les 17 candidats qui ont bravé avec succès la formation d’un an s’investissent, chacun à sa manière, pour produire des jus naturels de fruits, de la confiture et du sirop ou encore du lait de soja. Ils sont implantés à leur propre compte. Ils fabriquent ainsi des jus naturels à base du gingembre, du tamarin, de l’ail, ou encore de la confiture de tomate. Une expérience que la Sœur Nicole Nsohmbo Mawazo a élargie à la confection du fromage. « Nous perpétuons l’idée de Mgr Yves Plumey de regrettée mémoire du temps où il était en activité à Ngaoundéré. Il a planté les premiers arbres fruitiers ici même alors qu’il n’y avait aucune activité humaine », précise celle qui a la responsabilité du Centre qui porte le nom de Mgr Yves Pumey.

Actuellement, cette activité qui n’a encore pas pris sa vitesse de croisière reste assez méconnue des populations. Cependant, les produits que confectionnent les pensionnaires du CEFAPI sont uniques par leur qualité et leur goût. « La qualité y est, puisque même nous autres musulmans, n’hésitons pas à consommer ces jus et confitures faits à base des fruits locaux », confie Moussa Nana, habitant non loin du Centre catholique de Marza. Au petit marché de Ngaoundéré où vient de s’installer Hamadou Issouffa, l’un des anciens pensionnaires du centre, les affaires ne sont pas non plus au ralenti. Seulement, il travaille avec des outils rudimentaires. Et de ce fait, il n’arrive pas à satisfaire les besoins d’une clientèle plus exigeante. La plupart de ses camarades ayant bénéficié de ce module de formation spécifique n’habitent plus la ville de Ngaoundéré. Hamadou Issouffa rappelle à qui veut l’entendre l’expérience gagnante de son « promo » qui est parti au Tchad. Maintenant, il a commencé à faire de la confiture des dattes et a aussitôt trouvé des partenaires italiens. A Ngaoundéré, il existe une autre structure similaire. C’est l’Unité polyvalente de transformation des aliments de base (Uptab), adossée au ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille. L’établissement dirigé par Marie Abé encadre les jeunes filles et les femmes. Il est spécialisé dans la production et la transformation des fruits. Mais, les méthodes de travail restent encore à parfaire.

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