C’est le fil conducteur des assises de la Commission nationale du Cameroun pour l’Unesco présidées lundi à Yaoundé par le Minedub, Youssouf Adjidja Alim.
Une journée pour s’approprier la stratégie qui guidera le secteur de l’éducation du Cameroun d’ici 2030. Tel est l’objectif visé par le forum national présidé lundi à Yaoundé, par Youssouf Adjidja Alim, ministre de l’Education de base et présidente de la Commission nationale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour le Cameroun. Le problème, c’est que l’ancien plan d’action de l’éducation de l’Unesco entamé dans les années 2000 est entré en gare en 2015. Il avait six objectifs et visait en gros « l’Education pour tous (EPT) ». « Certains objectifs visés ont été atteints au Cameroun et d’autres pas. En termes de taux de scolarisation, nous avons dépassé les 100%. Nous sommes à 115%. C’est en ce qui concerne l’achèvement du cycle primaire que nous sommes encore à 75%. C’est dire qu’il y a encore du travail », reconnaît Sally Maigara, directeur du suivi, de l’enseignement privé de base au ministère de l’Education de base.
Ajoutant que lors des années antérieures, un accent avait également été mis sur l’éducation de la jeune fille. « Plusieurs programmes ont été mis en œuvre au Cameroun : un pour l’accélération de l’éduction de la jeune fille, un autre pour les encourager à faire des études scientifiques, puis un troisième pour le soutien de la jeune fille en zone rurale, entre autres », explique-il. Rendu en cette année 2016, l’Unesco a mis en œuvre un autre cadre d’action de l’éducation. Les assises de Yaoundé visaient ainsi à permettre à chaque acteur du secteur de l’éducation de s’en approprier. Car, il revient à chaque pays-membre de l’Unesco, d’adapter les objectifs visés au contexte national. En ouvrant cette rencontre, le Minedub, Youssouf Adjidja Alim a indiqué qu’il sera question au Cameroun comme cela a toujours été le cas, d’offrir à tous les enfants une éducation inclusive, équitable et de qualité.
