Une rencontre de trois jours réunissant les partenaires de l’institution débutée mercredià Yaoundé abordera également les questions de l’environnement et du patrimoine culturel.
Quel rôle peuvent jouer les jeunes dans la consolidation de la paix ? Comment peuvent-ils être motivés pour contribuer au développement ? C’est à ces questions notamment que les partenaires de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et des commissions nationales des dix pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) tenteront d’apporter des solutions. Dans le cadre d’une rencontre de trois jours débutée mercredi à Yaoundé. L’événement a pour thème : « Contributions de l’UNESCO et de ses partenaires aux efforts des pays de la CEEAC pour l’implication des jeunes dans la consolidation de la paix et de la réalisation des Objectifs du développement durable en vue d’une émergence durable en Afrique centrale ». L’ouverture des travaux était présidée par Youssouf Adidja Alim, ministre de l’Education de base, représentante du Premier ministre, chef du gouvernement et présidente de la Commission nationale de l’UNESCO. Y prenaient part, plusieurs membres du gouvernement, les représentants de la CEEAC, de l’UNESCO pour l’Afrique et près de 150 délégués des dix pays de la CEEAC.
D’après le représentant de l’UNESCO au Cameroun, Félix Loïteonhin Ye : « Nous venons d’achever et de faire le bilan des Objectifs du millénaire pour le développement. Les Etats se sont réunis, ont identifié et élaboré un nouveau cadre de développement appelé les Objectifs du développement durable qui vont jusqu’en 2030. Alors que nous sommes en train de faire cette transition entre les OMD et les ODD, il nous a paru important que l’UNESCO et ses partenaires s’asseyent et réfléchissent pour voir dans cette nouvelle perspective quel est le rôle et la responsabilité de chacun et quelle est la contribution possible que chacun peut apporter aux autres. Quel est le domaine prioritaire dans lequel il peut intervenir ? Les ODD étant au nombre de 17 et lorsqu’on les décline dans leurs cibles, il y en a 169 contrairement aux OMD qui étaient au nombre de huit objectifs ».
Autrement dit, pour les cas pratiques, trois domaines principaux ont été identifiés (la jeunesse, la protection de l’environnement et le patrimoine culturel) sur lesquels les partenaires de l’UNESCO vont réfléchir durant ces trois jours de travaux. « Nous espérons sortir une feuille de route ou un ensemble d’engagements thématiques dans ces trois domaines. Concernant la jeunesse, il est question de réfléchir sur son engagement dans sa vie de citoyen et sa contribution dans un secteur important qui est la base du développement à travers la paix. Car sans paix, il n’y a pas de développement et lorsqu’il n’y a plus de développement, ce sont les jeunes qui sont les premières victimes, parce qu’il n’y a plus d’emplois, donc plus de possibilité de poursuivre leurs études et d’atteindre leurs ambitions », a expliqué Félix Loïteonhin Ye.
