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Dossier de la Rédaction

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Bafoussam: un appoint pour le marché local

Les activités agropastorales menées en zone urbaine font le bonheur des marchés environnants.

Maman Sipewo Sara, communément appelée Ma Sara, vend de la laitue à l’entrée d’une boulangerie de la place. Et ce, depuis plus de huit ans. Vous avez dans vos poches 100 F, 200 F voire 500 F, le compte est bon avec Ma Sara. Cette quinquagénaire (53 ans) cultive personnellement ce qu’elle vend dans un jardin potager d’à peine 90 mètres carrés au quartier Tyo-village. Non loin de son domicile familial. On y retrouve un peu de tout : salade, céleri, basilic, poireau…Elle pratique cette activité de maraîchage depuis le décès de son mari, il y a 12 ans. La jardinière a réussi à transformer le petit espace en une  « mine d’or ». « Je cultive uniquement les légumes verts parce que ça passe sur le marché, et je prépare aussi ma nourriture avec ces condiments », explique-t-elle. Chaque matin, son domicile est pris d’assaut par les revendeuses des marchés B et Casablanca venues se ravitailler en condiments frais. L’après-midi, elle vend les salades. Et s’en tire à bon compte.

A Bamougoum (Bafoussam III), Onésine Ngoula, jeune agriculteur de 21 ans, cultive les légumes sur une superficie de 240 mètres carrés. Le fait de produire en zone urbaine réduit les distances de transport des denrées agricoles qui sont produites et consommées sur place. « Je vends mes légumes au marché Casablanca. Mes clients n’ont plus besoin d’aller à Foumbot acheter leurs marchandises ». Une campagne de légumes cultivées en moins de deux mois, lui rapporte en moyenne 200 000 F, précise l’un des huit meilleurs jeunes agriculteurs de la région de l’Ouest, récompensé récemment au cours de la troisème édition de la Caravane de promotion et de valorisation des métiers agropastoraux auprès de la jeunesse.

Une des lauréates de cette caravane, Mireille Djuikoua, 30 ans, opère dans le système de production animale. Depuis 2008, elle élève des poulets de chair de 21 jours qu’elle réforme jusqu’à 45 jours pour les revendre. En 2015, elle a bénéficié d’une subvention d’1,5 million de F du programme C2D AFOP qui lui permet de lancer 1500 poulets. Le 12 avril dernier, elle a lancé une bande de 1 100 sujets. Ses clients, en majorité des grossistes, viennent de Foumbot, Kribi, Limbé, mais aussi du marché Casablanca. Une activité qui permet à la fermière d’assister son mari dans les charges familiales, indique-t-elle.

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