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Dossier de la Rédaction

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Cybercriminalité: des magistrats se donnent les armes

Ils sont initiés aux mécanismes de lutte contre ce fléau par l’Antic depuis jeudià Yaoundé.

Usurpation d’identité ou d’adresse mail voire de profil, arnaque, espionnage, chantage et piratage des cartes magnétiques dans des guichets automatiques de billets de banque. Ce sont là entre autres, des modes opératoires de cybercriminels qui ont des conséquences dévastatrices chez les victimes. Selon l’Agence nationale des technologies de l’information de la communication (Antic), plus de 700 cas d’arnaques réalisés principalement via Internet ont été signalés et près de 20 administrations publiques camerounaises ont été victimes du changement frauduleux de l’apparence de leur site web à l’instar de l’Assemblée nationale et de la CRTV. « Tous ces faits parmi tant d’autres montrent suffisamment l’intérêt et l’enjeu du renforcement de la sécurité de notre cyber espace, mais aussi la nécessité de se doter d’outils techniques et juridiques appropriés pour que les auteurs avérés de tels actes soient bien traqués, arrêtés et sévèrement réprimés conformément aux lois en vigueur », a expliqué le directeur général de l’Antic, Dr Ebot Ebot Enaw.

C’est pour palier ces nuisances sur la toile que les magistrats de la cour d’appel de la région du Centre sont formés par l’Antic depuis hier à Yaoundé sur les diverses manifestations singulières et non classiques des infractions cybernétiques. Ceci en vue d’une meilleure appropriation et de la répression. A l’ouverture de cette session de formation qui s’achève ce jour, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, garde des sceaux, Jean Pierre Fogui, représentant le ministre d’Etat, a rappelé à ceux qui rendent justice au nom du peuple dans les tribunaux, que la recrudescence du cyber-crime appelle à la vigilance soutenue des organes de poursuite. « Les magistrats sont obligés aujourd’hui d’aller eux-mêmes au charbon en s’appropriant le nouveau corpus législatif sur la cybercriminalité, puis en se familiarisant avec les concepts nouveaux tels que l’ordre public numérique, la signature numérique, la veille sécuritaire, etc. », a-t-il poursuivi.

Pour le Dg de l’Antic, l’adaptation du droit matériel et procédural ainsi que celle des moyens numériques d’enquête à cette nouvelle forme de criminalité sont des atouts indéniables non seulement pour renforcer la sécurité du cyberespace camerounais, mais surtout pour combattre efficacement la cyber délinquance. Entres autres modules de formation figurent : le cadre légal et réglementaire de la cybercriminalité, les sanctions en la matière, le défi de l’identification des usagers, l’interception légale des communications électroniques. Des ingrédients qui vont permettre à ceux qui disent la loi de mettre les cybercriminels K.O.

 

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