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Dossier de la Rédaction

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Une tragédie de plus !

Encore des morts dans cette quête effrénée, mais inlassable pour un meilleur bien-être. Ils sont, de sources officielles, près de 500 migrants qui ont trouvé la mort en Méditerranée sur la route de l’Eldorado européen, le week-end dernier. L’image en elle-même est terrible : le cliché de la dépouille de ce gamin échouée sur la plage de Bodrum en Turquie, incarne à lui seul la tragédie humaine face à l’explosion de la crise des migrants. Car oui, si le phénomène migratoire s’est intensifié, ces quatre dernières années, l’année 2016 devrait enregistrer un afflux-record des réfugiés en Europe. Le récent accident  intervient à l’aube du sinistre anniversaire du naufrage qui a fait plus de victimes en Méditerranée. Le 18 avril 2015 en effet, 800 migrants s’étaient noyés dans le naufrage de leur embarcation surchargée au large des côtes libyennes. En septembre 2014, un autre drame avait déjà fait jusqu’à 500 morts. Depuis le mois de janvier, 761 personnes qui tentaient de traverser la Méditerranée se sont noyées.

Les tentatives d’immigration en Europe ont augmenté à la suite des guerres civiles (notamment en Syrie), des problèmes en Turquie, l’aggravation du conflit en Libye qui a contribué à la croissance exponentielle des départs de ce pays, des troubles, des persécutions ou pour des raisons économiques. Malgré cette prise de conscience des pays européens, qui sont loin d’être innocents sur la genèse des maux décriés, ceux-ci peinent à harmoniser leurs dispositifs d’accueil. Pourtant ces stratégies différentes s’inscrivent dans un devoir d’hospitalité des Etats qui, jusque-là, était contourné par le biais d’un tri sélectif réalisé à coups de procédures juridiques onéreuses. Ainsi, la Convention de Genève de 1951, adoptée par les pays signataires contraint ces derniers à accueillir  « toute personne déclarant fuir une persécution ou une menace pour sa vie ». Et ce devoir d’hospitalité s’applique dès l’instant où l’exilé demande l’asile. Sur cette base juridique solide, les pays européens ont tout loisir à se souscrire au droit international et permettre de solutionner de manière décente et humaine le drame de ces déplacés en errance qui n’ont ni choisi ni souhaité avoir une existence aussi précaire et bien souvent au prix de leur vie et de celle de leur progéniture.

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