Ils bénéficient d’un appui financier de plus de 400 millions de F pour le fonctionnement de leur unité de transformation sur financement de la Banque mondiale.
« Le Cameroun est un pays qui se présente plutôt bien, au plan économique, et attesté par le niveau de revenus par habitant ». C’est l’appréciation faite par Seydou Bouba, administrateur suppléant des pays francophones d’Afrique au conseil d’administration de la Banque mondiale. C’était le 7 avril dernier, alors qu’il venait de terminer, dans le cadre d’une supervision des projets financés par son institution dans la région du Sud, une visite à Ngoulemakong. Il a été question au cours de cette descente de terrain, de visiter deux réalisations, notamment celle de la mise en œuvre d’une unité de production d’amidon alimentaire, financé par le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) et qui coûtera plus de 441 millions de F. Dans la foulée, le responsable de la Banque mondiale a visité quelques réalisations du Programme national de développement participatif (PNDP), donc le marché de 30 boutiques, un hangar et un bloc de quatre latrines. Des infrastructures qui permettent aujourd’hui à une centaine de commerçants de mener leurs activités commerciales dans des conditions meilleures. A ce jour, ce marché peut générer à la commune entre 3 à 5 millions de F de recettes propres annuelles.