Quatre jours après l’accident survenu dans la localité de Mokong, le couple présidentiel a dépêché sur le terrain le gouverneur de l’Extrême-Nord.
Il s’appelait Birwe Touseme. Ce garçon de sept ans a trouvé la mort le 18 avril dernier dans la localité de Mokong, département du Mayo-Tsanaga. Il avait été mortellement percuté par un véhicule lors du passage du convoi qui accompagnait S.E. Samantha Power, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU. La diplomate américaine effectuait une mission qui la conduisait chez les populations déplacées à Mokolo du fait des exactions de Boko Haram, et à Minawao chez les réfugiés nigérians. Le cortège de l’ambassadrice était constitué d’une cinquantaine de véhicules et c’est la 15e voiture qui a percuté le garçon qui a rendu l’âme quelques minutes après. Avant de prendre congé des populations de l’Extrême-Nord ce jour-là à l’aéroport international de Maroua-Salak, Samantha Power avait tenu à présenter ses regrets pour cet accident à la famille, suivie en cela par le porte-parole de la Maison Blanche, au nom du chef de l’exécutif américain.
C’est dans cet ordre d’idées que vendredi dernier, le couple présidentiel a dépêché le gouverneur Midjiyawa Bakari pour adresser à la famille si durement éprouvée, ses sincères condoléances et lui apporter son réconfort. Une enveloppe a d’ailleurs été remise au chef de la famille, question de lui permettre de bien organiser le deuil. Quant au petit Birwe Touseme, il avait été inhumé le même lundi, 18 avril 2016 comme la tradition le recommande. Outre l’état-major qui a accompagné le gouverneur à Mokong, il y avait aussi Raymond Roksbo, le préfet du département du Mayo-Tsanaga et sa suite.
