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Dossier de la Rédaction

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Comment trouver des financements aux Projets de recherche

Les équipes du Centre de référence Chantal Biya formées depuis lundi à Yaoundé


Etablissement public administratif bénéficiant des subventions de l’Etat, le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih/sida (CIRCB) veut inverser la tendance. L’ambition est celle de son directeur, le Pr. Alexis Ndjolo. Il l’a exprimée lundi à Yaoundé, à l’ouverture de l’atelier sur « L’amélioration des capacités des acteurs du CIRCB, dans la mobilisation des financements pour la recherche ». Sur les détails de cette nouvelle vision managériale, le directeur explique que « notre grand souhait aujourd’hui est de multiplier et de développer des projets fiables, capables d’assurer notre autofinancement comme cela se fait dans les pays développés. La soutenabilité de la recherche au CICRB passe par le développement de cette politique innovante. Nous avons la charge de la penser et de la mettre en œuvre. »

Depuis hier, experts et chercheurs du CIRCB sont outillés à la rédaction, au montage et au suivi des projets attrayants : des projets pouvant attirer des financements extérieurs, autres que des subventions administratives. En attendant la fin des travaux, un des facilitateurs : le Dr Emmanuel Eben-Moussi, professeur émérite des Universités, a indiqué que pour qu’un projet de recherche bénéficie des financements des bailleurs de fonds, il faut que ce soit un projet bien conçu. « La configuration du projet est importante. La documentation, l’identification des problèmes et les résultats escomptés doivent pouvoir encourager les partenaires à aider le chercheur. Ce dernier ne doit jamais oublier le contexte dans lequel il se trouve. C’est très important », a-t-il relevé. Pendant quatre jours donc, il est question de leur donner des astuces et les mécanismes à respecter afin que la Banque mondiale par exemple, leur fasse confiance. A en croire le professeur émérite, il n’est pas normal qu’un chercheur passe trois à quatre ans, sans proposer un projet de recherche bancable. Le temps des chercheurs fonctionnaires devrait être révolu. Car, leur a-t-il assuré dans son exposé, l’Etat ne peut pas tout faire. La promotion de l’initiative privée s’impose.

En rappel, le CIRCB est l’une des œuvres de la première dame du Cameroun, Chantal Biya, ambassadrice de bonne volonté de l'Unesco, ambassadrice spéciale de l’Onusida, pour l’amélioration de la prise en charge des personnes infectées et affectées par le Sida.

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