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Dossier de la Rédaction

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Le Traité transatlantique de Libre échange divise

Américains et Européens ne s’accordent pas sur les termes de la mise en place de ce marché commun en gestation.


Les dirigeants américain, allemand, britannique, français et italien se sont retrouvés lundi à Hanovre en Allemagne dans le cadre d’une rencontre portant principalement sur le Traité transatlantique, les questions sécuritaires et la situation au Moyen-Orient. A l’occasion, le président américain, Barack Obama, a salué l’Union européenne qu’il a qualifiée de «plus grande entreprise de l’ère moderne » et plaidé pour que le vieux continent demeure uni et fort.  Avant d’attirer l’attention de ses homologues sur la principale menace de l’heure que représente le terrorisme. Le locataire de la Maison blanche souhaite que l’Europe assume ses responsabilités pour la sécurité collective dans un monde instable. Notamment une forte implication au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN) pour soutenir les pays en guerre comme l’Irak ou la Syrie. Prêchant par l’exemple, il annonce l’envoi de 250 instructeurs supplémentaires pour la formation des forces militaires des rebelles modérés en Syrie. Si Barack Obama et ses partenaires européens sont unanimes sur la nécessité de s’unir pour combattre le terrorisme, le même sentiment ne semble pas être partagé au sujet du marché commun en projet et dont les discussions reprennent cette semaine à New York aux Etats-Unis.

Appelé Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI), l’accord en débat censé supprimer les barrières douanières et réglementaires entre les Etats-Unis et l’Europe fait toujours l’objet de nombreuses divergences. Initié en 2013, ce traité envisage la mise en place du plus grand marché du monde. Le PTCI projette ainsi de libéraliser les échanges commerciaux  en simplifiant les droits de douane, en harmonisant les législations, les réglementations et les normes pour l'industrie, la finance et l'agriculture. Mais, le chemin menant à sa ratification reste encore semé d’embûches de chaque côté.

Pour les Européens, la déréglementation des échanges commerciaux envisagée inquiète. Le gouvernement français a promis de bloquer les discussions. «Si pour les agriculteurs il y a un danger, si les entreprises européennes n'ont pas accès aux marchés publics américains, on ne l'acceptera pas», a prévenu le président français, François Hollande. Du côté américain, Washington se dit plutôt favorable à une vision ultralibérale qui n'est pas du goût des Européens. Pour beaucoup, au nom de l'harmonisation, les Etats perdent leur souveraineté économique et juridique. Et pourtant, l’idée fait son chemin et toutes les options sont encore possibles.

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