Un atelier sur la politique de collaboration et des partenariats à la Cud s’est ouvert hier.

Plusieurs actions de coopération menées par la Communauté urbaine de Douala (Cud) ont abouti à la création de la Société d’Aménagement de Douala (Sad), au financement de nombreux projet par les bailleurs de fonds internationaux, à des accords de jumelage ou d’amitié et bien d’autres.

Toutefois, il se trouve que ces initiatives sont quelque peu en déphasage avec la stratégie de développement de la ville de Douala. Les mécanismes de gestion de la coopération et des partenariats ne sont pas encore clairement identifiés ; la communication n’est pas bien organisée ; les procédures administratives et financières ne permettent pas toujours une gestion diligente des projets de coopération. Il est donc question de donner à la politique de coopération et de partenariats de la Cud une approche formelle, structurée et productive, d’où l’atelier ouvert hier 26 avril 2016 et se poursuivant aujourd’hui à la salle des fêtes d’Akwa. Les participants sont composés des personnels de la Communauté urbaine de Douala, des acteurs de la coopération, des associations, des entreprises ainsi que des représentations consulaires. En rassemblant toutes ces énergies, il est question de trouver des astuces pour mettre sur pied une bonne coopération (les enjeux et les financements).

Il sera fourni par exemple aux décideurs (grands conseillers et exécutif de la communauté) des repères de mise en œuvre de la coopération et des partenariats. En outre, l’ensemble des accords et réalisations sera identifié, les actions de coopération seront cadrées aux objectifs de développement de la ville, les lourdeurs dans les procédés d’exécution des projets seront identifiées et levés. Pour Fritz Ntone Ntone, la ville de Douala a besoin de coopération pour asseoir son développement suivant des canaux administratifs et réglementaires. Et depuis des lustres, la cité économique est en partenariat avec des villes comme Dakar et Ouagadougou.