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Dossier de la Rédaction

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Dio Ali, 10 ans de haute couture

Le créateur sénégalais a célébré dimanche dernier à Yaoundé, une carrière bâtie sur le sol camerounais.

Après 10 ans de carrière dans la haute couture au Cameroun, Dio Ali n’est pas près de s’écarter de sa vision si lucide du glamour. Mieux, il décide d’embarquer tout le monde dans son rêve d’élégance et du sublime. Soutenu par Vincent Badji, ambassadeur du Sénégal au Cameroun présent au défilé le 24 avril dernier à Yaoundé, le créateur sénégalais a présenté une collection anniversaire, célébrant ainsi une décennie de travail acharné. Quand il arrive au Cameroun il y a 20 ans, Dio Ali décide de se bâtir un nom et une marque dans ce pays pour lequel il a le coup de foudre. Mannequin d’abord, ensuite apprenti, et enfin label incontesté. 10 ans de beauté, d’ingéniosité mais surtout de lutte pour s’imposer dans ce milieu concurrentiel.

La collection de ce dixième anniversaire, très attendue, n’a pas déçu. Il est connu pour raffiner autant les hommes que les femmes par ses tenues, mais cette fois, Dio Ali fait une fixette sur ces dames. Du satin rose pour décupler leur féminité. Fentes interminables ou formes asymétriques rendent libertines les coupes droites et strictes. La dentelle noire rajoute, quant à elle, une part de mystère à la gourmandise du rose. Le tout pour un final séduisant. C’est que Dio Ali fait la fête avec classe.

Ce soir-là, il n’y a pas eu que la collection-anniversaire, inspirée dit-il par la marraine de ce rendez-vous : Julienne Atangana, PDG d’un célèbre institut de beauté. L’artiste a gratifié ses invités de quelques perles de ses dernières créations. Couleur, doré et argenté n’ont pas fait d’ombre au bazin. Avec ce tissu, il repense l’ensemble bustier-pantalon et revisite le kimono. Dimanche dernier, on était bien loin du premier défilé de Dio Ali le 30 décembre 2005. Loin aussi de ce jeune homme né presque le ciseau en main – son père était couturier. Le Cameroun lui a donné un territoire d’expression, et Dio Ali le lui rend bien, en formant de nombreux stylistes et modélistes. Au cours de cette célébration, cinq d’entre eux ont dévoilé leurs œuvres avant de recevoir leurs attestations, récompense de deux ans d’apprentissage. Admiratif de créateurs camerounais comme Black Giraffe ou Martial Tapolo, Dio Ali veut s’ériger d’un cran, construisant sa réputation hors des frontières africaines.

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