Les auteurs ont été sensibilisés sur les TIC, qu’ils devraient s’approprier.
Le thème retenu cette année pour la célébration de la 16eJournée mondiale de la Propriété intellectuelle ce 26 avril est : « Créativité numérique : la culture réinventée ». Comme l’a relevé le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT), Ernest Gbwaboubou, présidant cette cérémonie hier à Yaoundé, ce sujet est fort évocateur pour les Camerounais qui sont reconnus pour la qualité de leur créativité, « magnifiée par les innovateurs remarquables et des artistes de génie ». Il est aujourd’hui question de sensibiliser les artistes et même le grand public sur l’impact des TIC sur la créativité. Cette Journée permet également de présenter au public des technologies numériques contribuant à la diffusion et à la promotion des œuvres culturelles. Familiariser les créateurs avec les instruments juridiques et techniques leur permettant de recevoir une juste rétribution de leur travail. Selon lui, les artistes camerounais devraient s’approprier, maîtriser et utiliser d’une manière optimale ces outils, afin qu’ils améliorent la qualité de leurs produits et les faire valoir au-delà de nos frontières, « tout en préservant les droits de leurs titulaires et assurant une juste rétribution de ceux-ci », suggère le MINMIDT. En cliquant sur un ordinateur, on peut écouter une musique datant de plus de 50 ans, le même outil peut aider à créer de la valeur, c’est pourquoi, des formations, des renforcements des capacités des artistes sont nécessaires pour s’adapter et ne pas perdre le fil.
Pour Joseph Fometeu, expert en propriété intellectuelle, le numérique a envahi tous les domaines à tel point que l’univers culturel n’est pas en reste. Aujourd’hui, les artistes et autres écrivains ne peuvent plus s’en passer parce qu’ils créent, exploitent, produisent et conservent leurs œuvres grâce au numérique devenu incontournable. Ainsi, grâce aux TIC, il existe une autre façon de conserver des livres, des manuels et autres œuvres littéraires. « On peut créer une base de données et conserver ces œuvres musicales et littéraires, ses photos, ses films, ses séries télévisées, ses écrits et bien d’autres créations », explique l’expert Fometeu. Il parle également des gisements innombrables en termes d’emplois que le numérique peut générer dans ce domaine précis.
