Le festival « Di Sé » ouvre ses portes au public de la capitale économique jusqu’à demain.

De jeunes enfants de l’école primaire installés aux djembés, castagnettes et autres percussions, d’autres à la danse. A exécuter un rythme venu des montagnes de l’Ouest du Cameroun. Un groupe de danse urbaine qui réalise sa chorégraphie avec des instruments de musique traditionnels. C’est à ce spectacle qu’ont eu droit les invités de la première édition du festival « Di Sé », ouverte hier 27 avril 2016 et organisée par l’association Les Cauris. « Di Sé », « dansons » en langue duala, est une invitation à la démocratisation de la danse. Pour les amateurs comme pour les professionnels. Dans une rencontre entre l’urbain et le patrimonial.

L’évènement se tient dans le cadre de la journée mondiale de la danse qui se célèbre demain 29, jour de clôture du festival. Au programme, des ateliers de danse, de percussions, des animations au rond-point de la Douche municipale à Akwa, etc. Il y aura également des rencontres avec les écoliers. Parce que comme l’explique la directrice du festival et présidente de l’association, Laurence Ekessi Ngando Black, les enfants sont la cible principale des Cauris, où ils reçoivent des cours tout au long de l’année.

D’ailleurs, le thème de cette première édition est l’apprentissage. Laurence Ekessi Ngando Black rappelle à cet effet que la discipline qu’un tout-petit apprend à travers la danse lui sert dans d’autres domaines de la vie.