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Dossier de la Rédaction

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Etablissement d’actes d’état civil: l’apport des chefs traditionnels

Ils ont été formés mercredi à Yaoundé sur les réformes engagées, afin d’être de bons relais de sensibilisation des populations en vue d’une meilleure adhésion au processus.

L’Association Ecole citoyenne et politique de Yaoundé a remis ça. Mercredi, elle a organisé la deuxième session de l’atelier de sensibilisation en vue d’intéresser davantage les populations à l’établissement des actes d’état civil. Après les parlementaires le mois dernier, hier était le tour des chefs traditionnels à être renseignés sur les enjeux du processus et son importance. Le but final est de convaincre les administrés réticents au processus. Les chefs traditionnels constituent une entité représentative dont le poids de l’influence socio-politique est incontestable. Autorités morales, en contact direct et quotidien avec les populations, ces gardiens des traditions sont aussi des agents et vecteurs de mobilisation sociale. A ces titres, ils sont un maillon central dans la sensibilisation des citoyens à faire de l’établissement des actes d’état civil, un devoir. Pas d’acte de naissance, pas de diplôme. Pas d’acte de mariage, pas de légitimation de l’union. Pas d’acte de décès, aucun moyen d’accéder à l’héritage. Un dysfonctionnement, à quel que niveau que ce soit, de l’enregistrement de ces actes ne permet pas au politique de prendre des décisions idoines.

Jules Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation chargé des collectivités territoriales décentralisées, en ouvrant les travaux, a rappelé que la campagne de sensibilisation, ouverte sur la nécessité de se faire établir des actes d’état civil constitue un des quatre piliers de la réforme lancée en 2006. Il est question de moderniser l’opération, lever tous les dysfonctionnements y relatifs et disposer au bout du processus, d’un répertoire fiable.

La forte mobilisation des membres du conseil national des chefs traditionnels du Cameroun a été perçue comme un engagement. « Nous sommes des auxiliaires d’administration et nous nous positionnons comme des relais sûrs pour atteindre les cibles, a confié Jean Marie Mama, sénateur et chef traditionnel de premier degré du village Tchanga-Manga VI dans la Lékié.

Pour le député Vincent de Paul Emah Etoundi, président de l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé, la question est prise à bras le corps par son association qui travaille sur tous les sujets concernant la promotion des valeurs républicaines. La présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun n’est pas passée inaperçue à cette cérémonie. 

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