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Dossier de la Rédaction

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Industries culturelles et créatives: quand les artistes créent la richesse

Les assises sur les entreprises culturelles et industries créatives ouvertes mercredi à Yaoundé par le ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi.

Et de deux pour les assises sur les entreprises culturelles et industries créatives. Artistes, entrepreneurs culturels, représentants des organisations professionnelles, organismes de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins, etc., sont réunis depuis mercredi à l’hôtel Mont Febe à Yaoundé, autour des deuxièmes assises sur les entreprises culturelles et industries créatives. Il est en effet question pour ces acteurs, de voir dans quelle mesure rendre la musique, le théâtre, la littérature, les langues, la mode, la gastronomie, les spectacles camerounais et autres, plus attractifs, générer plus d’emplois et de richesses. Le but étant que ces industries culturelles et créatives puissent apporter leur contribution au développement économique du Cameroun.  Quant on sait que la plupart des acteurs de ce secteur peinent à vivre de leur art. Selon Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture (Minac) : « La culture est une source de richesses, créatrice d’emplois et en même temps, elle est un moteur de croissance. Il est donc question de voir dans quelle mesure la culture à travers son industrialisation, peut contribuer au développement et à l’émergence du Cameroun. Ceci en tenant compte d’une préoccupation essentielle : le développement humain. »

Les difficultés sont relatives à la formation et au professionnalisme, au financement, aux lieux de création, de production et de diffusion. Sans oublier celles du marché, de la distribution et de l’encadrement juridique qui sont entres autres défis auxquels sont confrontés les industries culturelles et créatives et ralentissent ainsi l’émergence de ce secteur au Cameroun. Pourtant, elles occupent une place de choix dans l’économie de nombres de pays africains et occidentaux. Gérard Essomba, acteur et participant dit attendre de cette rencontre une meilleure visibilité du cinéma camerounais à l’extérieur afin que cela puisse contribuer au développement du pays. Cela dit, ces assises doivent aboutir selon le Minac, « à la mise en place d’un cadre de travail en rapport avec la Charte de la renaissance culturelle africaine. L’objectif étant de faire de la culture, le socle sur lequel repose le développement des pays en général et du Cameroun en particulier. » Pour Léontine Babeni, participante : « nous attendons beaucoup de ces assises. Car nous avons l’obligation de refaire le pays culturellement. En tant qu’acteurs et consommateurs de la culture, nous devons nous remettre en cause. Culturellement, si nous sommes prêts au changement et à intégrer les nouvelles technologies, les choses vont certainement s’améliorer. » Les assises sur les entreprises culturelles et industries créatives qui s’achèvent demain vendredi rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du C2D culture.

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