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500 ex-combattants déposent les armes en Centrafrique

Ces anciens rebelles ont volontairement décidé de tourner le dos à la violence pour se consacrer à l’agriculture et à l’élevage.


Ils sont pour la plupart des jeunes originaires de la localité de Kaga-Bandoro, enrôlés de force par des groupes armés, qui viennent de décider volontairement de déposer les armes. A l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) avec le soutien de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA), cette opération rentre dans le cadre  du pré-DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) et de la relance des activités économiques. Comme appui, les ex-combattants ont reçu des kits agricoles et d’élevage. «Ces activités consistent à redynamiser le secteur agricole et de l’élevage, à travers le pré-DDR. Ce dynamisme est le souhait de la population, parce que le secteur agricole peine à reprendre suite à la présence des groupes armés qui sévissent dans les périphéries», s’est réjoui Gaston Yendémo, préfet de la Nana Gribizi.

A travers cette initiative de pré-Désarmement, démobilisation et réinsertion, les partenaires entendent aider la République centrafricaine à traduire dans les faits les accords signés en mai 2015 par les groupes rebelles lors du forum de Bangui. Cette opération de remise à 500 ex-combattants des ex-Seleka et anti-Balaka du matériel agricole et pastoral rentre dans une phase préparatoire destinée à offrir des alternatives à la violence aux combattants.  Cet engagement, signé à l’occasion de cette grand-messe entre neuf groupes armés et le ministère de la Défense, était présenté comme le passage obligé vers le règlement de la crise centrafricaine. Par cet acte, chaque groupe signataire s’engageait à cesser la lutte armée et devait procéder au regroupement, dans un bref délai, de ses combattants dans différents sites. Ce pré-DDR est donc l’entame d’un long processus qui devrait s’étaler sur plusieurs mois. Selon les autorités centrafricaines, il est destiné à faire taire les armes et à procurer aux jeunes des activités génératrices de.

A Bangui, plus de 3 000 anciens combattants sont attendus dans le cadre d’un vaste recensement qui permettra d’accéder à un programme de réinsertion. La MINUSCA et le gouvernement centrafricain ont initié, à cet effet, des opérations d’identification socio-professionnelle des ex-combattants.

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