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Dossier de la Rédaction

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Une tolérance permissive

Comme ceux qui l’ont précédé, le drame survenu il y a quelques jours non loin de la ville d’Ayos endeuille la nation tout entière, en même temps que cette tragédie interpelle une nouvelle fois la conscience nationale. L’on en est encore à s’interroger sur les causes réelles d’un accident de route d’une telle ampleur. Une véritable catastrophe ! A première vue et sous réserve des conclusions des différentes enquêtes d’usage en cours, les défaillances humaines paraissent évidentes, voire indéniables. Dans un enchevêtrement troublant de circonstances défavorables qui ont répandu émoi et consternation.

Voici que de paisibles passagers dont on peut imaginer qu’ils avaient entamé leur voyage dans la sérénité et l’insouciance se sont subitement retrouvés, une centaine de kilomètres plus loin et malgré eux, dans un brasier. Une scène apocalyptique qui n’était pas une fatalité. Encore aurait-il fallu que chacun des protagonistes du drame de Mbang I s’astreigne à un respect minimal des prescriptions du code de la route. Ce qui a été loin d’être le cas.

Mais pour cela, il aurait fallu au préalable que les uns et les autres connaissent et s’approprient parfaitement ces règles fondatrices qui régissent les mouvements sur la voie publique. Les premiers éléments de l’enquête révèlent une mauvaise signalisation de la part du gros porteur qui était en stationnement, en même temps qu’une surcharge côté véhicule de transport impliqué dans l’effroyable accident. Bien plus, le bus devait vraisemblablement avoir dans sa soute à bagages des produits inflammables. Des produits à l’origine de l’incendie infernal. Que d’entorses !

Et de nouveau, fusent les mêmes interrogations indignées : les conducteurs justifiaient-ils tous des compétences requises pour assumer les tâches à eux confiées ? Aucun fait ou comportement, aucune attitude n’était donc susceptible d’éveiller le moindre soupçon ici et là pour neutraliser quelque velléité suicidaire ? De quelles précautions s’entourent les promoteurs des agences de voyage pour éviter de la part de leurs personnels « navigants » ces dérives, source de tant de cauchemars ? Comment ces agents véreux réussissent-ils systématiquement à passer entre les mailles du dispositif de contrôle, en particulier de cette fameuse « prévention routière » dont les résultats dans l’assainissement souhaité du secteur sont pour le moins mitigés ?

En dernier ressort, il est permis de se demander si la tolérance permissive qui dessert l’intérêt général au profit des égoïsmes sur fond de vénalités n’est pas, finalement, la seule véritable cause des hécatombes récurrentes qui s’abattent sur nos routes. Pour y mettre un terme, force doit revenir à une application rigoureuse de,  la règle. Sans concession, sans discrimination. Reconnaissons qu’il est plus aisé de l’écrire que de le mettre en œuvre dans une société où le gain facile tend à s’ériger en culte irrésistible.

 

 

Grande mobilisation contre le cancer

L’ONG « Solidarité chimiothérapie » a organisé cette activité sportive samedi en prélude au 7e congrès euro-africain de cancérologie qui débute demain à Yaoundé.

 

C’est à un rythme ralenti et soutenu que les membres de l’ONG Solidarité chimiothérapie (Sochimio) ont bravé les rues de Yaoundé tôt samedi dernier. Du Boulevard du 20 mai à la Cathédrale en passant par les quartiers Elig-Essono, carrefour Intendance, marché Central et le rond point du Premier ministère. L’équipe formée de plus de 200 personnes parmi lesquelles, les malades survivants du cancer ont voulu montrer via des pancartes, leur solidarité aux malades souffrant de cette affection. Ils voulaient aussi sensibiliser l’opinion sur le cancer bien que grave, mais curable. Par ailleurs, cette activité annonçait la tenue du 7e congrès euro-africain de cancérologie et du Forum des survivants du cancer dès demain 4 mai, ce jusqu’au 6 mai prochain au palais des Congrès de Yaoundé. La première dame du Cameroun, Chantal Biya, est la marraine de cet événement. « Tous unis contre le cancer qui est une maladie grave, mais curable », ou encore « Forum des survivants du cancer », pouvait-on lire sur des affiches.

« Le cancer est une maladie grave, mais curable à une seule condition, que le diagnostic soit précoce », a expliqué le Pr. Paul Ndom, Secrétaire permanent de la Sochimio. Selon lui, l’exercice physique est très important pour la santé de l’homme. Il prévient du cancer et de plusieurs maladies. Il a été prouvé que les personnes qui développent souvent le cancer n’accordent pas une place au sport. La Sochimio, organisatrice de cet événement, est un centre d’écoute, d’information et d’éducation sur le cancer. Il a également pour objectif de prévenir le cancer.

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