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Dossier de la Rédaction

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Jeux universitaires, rendez-vous à Bamenda en 2017

La 19e édition des Jeux universitaires qui s’est achevée le week-end dernier sur le campus de Soa a vu le succès de l’INJS.

La page de la 19e édition des Jeux universitaires est définitivement tournée. La cérémonie de clôture s’est tenue samedi dernier au campus l’université de Yaoundé II-Soa, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, qu’accompagnaient des membres du gouvernement. Malgré quelques ratés dans l’organisation le premier jour, le bilan est globalement positif. Le maintien de la date des Jeux et le respect des horaires des épreuves sont des points positifs à relever. Sur le plan sportif l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) remporte le trophée général des Jeux. Lauréate l’année dernière, l’université de Yaoundé I regresse à la troisième place, mais remporte le trophée général en handisport. De nombreux records universitaires ont été battus. Le choix d’éloigner les athlètes du village des Jeux et de ses distractions a sans doute favorisé la concentration des sportifs pour l’amélioration des performances.

Au plan culturel, les Jeux de Soa ont été un véritable carnaval, grâce notamment au sens de la créativité et de l’animation des Fan’s clubs. Dans ce domaine, l’université de Yaoundé I remporte l’Open challenge et celle de Bamenda, le concours des animations générales. Sur le plan entrepreneurial, selon le MINESUP, près de 500 initiatives (TPE, PME et grandes entreprises) ont été enregistrées au village des Jeux. Celles-ci ont généré plus de 2600 emplois directs, pour un chiffre d’affaires de près de 600 millions de F et des bénéfices nets d’environ 50 millions de F. Sur le plan social, les Jeux universitaires ont une nouvelle fois contribué au renforcement de la solidarité et de la fraternité entre les étudiants des différentes institutions. Enfin sur le plan éthique, le fair-play et la saine émulation ont globalement régné, notamment grâce aux campagnes menées par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC) et l'Académie nationale olympique du Cameroun. L’université de Yaoundé II-Soa remporte le prix du fair-play et National polytechnic of Bambui a été désignée délégation la plus civique par le MINJEC.

Seule ombre au tableau cependant, le problème de mercenariat, qui n’a pas été complètement effacé, malgré les mesures de la Fédération nationale du sport universitaire pour réglementer la transhumance des athlètes. Quelques cas ont été dénoncés, notamment par l’université de Dschang. Aussi, nombre de participants demandent-ils un engagement citoyen des institutions engagées aux Jeux et des mesures fermes pour éradiquer le phénomène. Des sanctions allant au-delà des simples « taxations » financières. Pourquoi ne pas priver les athlètes incriminés de leurs médailles ou exclure les délégations reconnues coupables de fraude ? Le débat reste ouvert. A présent, les yeux sont tournés vers Bamenda, dont l’université accueillera les Jeux en 2017.

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