L’annonce est des ministres de la Communication et de la Santé publique qui étaient face à la presse mardi à Yaoundé.
Dès mercredi et ce jusqu’à vendredi prochain, se tient au palais des Congrès de Yaoundé, le 7e congrès euro-africain de cancérologie. C’est ce qui ressort d’une conférence-débat-présidée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary et son homologue de la Santé publique, André Mama Fouda. Placée sous le haut patronage de la première dame du Cameroun, Madame Chantal Biya, cette grande rencontre scientifique a pour thème : « Cancer de la femme et de l’enfant ». Les responsables de l’ONG Solidarité chimiothérapie (Sochimio), les professeurs Paul Ndom, Bernadette Ngo Nonga et Anderson Doh ont été questionnés à cette occasion sur les manifestations, le diagnostic, la prise en charge et la prévention du cancer. Pour ce qui est de l’objectif, il est question de sensibiliser la population camerounaise sur l’existence des cancers, présenter la situation actuelle de la lutte contre cette maladie au Cameroun, partager les connaissances et les expériences en matière de prise en charge des cancers en Afrique et en Europe et élaborer une stratégie de plaidoyer pour la lutte contre cette affection. La deuxième Journée de l’Association franco-africaine de cancérologie et un forum pour les survivants du cancer se tiendront en marge de ces assises. Il est prévu, à cet effet, des échanges d’expérience entre les survivants du cancer, des garde-malades et des personnels soignants.
Ce 7e congrès euro-africain de cancérologie que le Cameroun abrite pour la troisième fois, rassemblera des personnalités à la réputation établie dans le monde de la recherche et de la lutte contre le cancer. « Cette lutte doit être multidisciplinaire, raison pour laquelle, nous devons nous associer avec d’autres pays pour pouvoir rechercher la solution au cancer », a confié le Pr. Paul Ndom, oncologue, Secrétaire permanent de la Sochimio. Y prennent part, une vingtaine de spécialistes français, des cancérologues en provenance du Cameroun, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Congo, du Burkina Faso, du Sénégal. Sans oublier les autorités politiques africaines. Au menu de ces échanges, plusieurs ateliers notamment sur les cancers de la femme avec pour thème : « Quelles particularités en Afrique noire ? », le développement des soins palliatifs en Afrique, la chirurgie des seins, la prévention du cancer, les soins d’accompagnement et les supports en oncologie.
