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Dossier de la Rédaction

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Douala ouvre la saison de reboisement

La capitale du Littoral a accueilli vendredi le lancement de la campagne annuelle de reforestation.

 

Le petit jardin botanique naissant au bas d’un ensemble de nouvelles résidences à Mbanga-Japoma a accueilli vendredi 29 avril les premiers plants d’arbres mis en terre à l’occasion du lancement de la campagne nationale de reboisement pour 2016. La cohabitation entre l’urbanisation symbolisée par ces villas chics dans la banlieue du troisième arrondissement de Douala, et la foresterie urbaine, est d’ailleurs une des ambitions de la politique publique pilotée dans ce secteur par le ministère des Forêts et de la Faune. Le ministre des Forêts et de la Faune Ngole Philip Ngwese l’a expliqué de diverses manières en commençant par montrer l’exemple.

Dans le jardin, il a planté quelques-uns des milliers d’arbres que la nouvelle campagne devra faire croître. Cette année, en effet, l’Etat met à disposition 810 millions de F distribués aux 123 acteurs sélectionnés pour des actions de reforestation. Une trentaine de communes, comme celle de Douala III, quatre communautés urbaines, une cinquantaine d’associations, des chefferies traditionnelles comme celle de la communauté bakoko hôte de l’événement, ont ainsi été retenues. Le calendrier indique que pour la zone de forêt dense, les plantations débutent ce mois-ci pour s’étendre jusqu’en juin. En savane sèche, ce sera de juillet à novembre et de mars à septembre pour les régions de savane humide.

En général, s’est satisfait le ministre, parmi les trois grands bassins forestiers tropicaux, celui du Cameroun compte parmi les moins dégradés. Pour autant, l’urbanisation rapide et anarchique, l’exploitation illégale des forêts et les chantiers d’infrastructures contribuent à accélérer la diminution des 22,5 millions d’hectares de cette partie du couvert végétal. Et partant, l’augmentation de la température et de l’inconfort qui impactent sur la qualité de vie. Dans une ville comme Douala, qui doit trouver de l’espace (le plus souvent pris à la forêt) pour abriter 100.000 habitants chaque année, on le ressent bien, soulignera l’adjoint au délégué du gouvernement Dieudonné Monthe.

La solution, précisera le ministre des Forêts et de la Faune, est de poursuivre une exploitation durable. Notamment dans les zones périurbaines mais également dans les zones moins habitées. La stratégie de l’Etat en cette matière comprend donc aussi bien l’implication des privés et des collectivités locales, qu’une action sur d’autres leviers tels que la lutte contre la pauvreté et l’usage d’autres ressources énergétiques. Sur le papier et dans la pratique, la sauvegarde des forêts est donc organisée même si au regard des résultats « timides », dira Ngole Philip Ngwese, il convient de corriger le tir en faisant appliquer strictement les cahiers de charge des planteurs d’arbres. 

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