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Dossier de la Rédaction

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Villes secondaires, mêmes attentes

Les populations éprouvent de plus en plus des difficultés à se loger.

 

Idool est un village paisible de l’arrondissement de Belel, département de la Vina. Pour un meilleur encadrement des populations, l’Etat y a implanté quelques services publics. Une école primaire, un lycée, une brigade de gendarmerie  y ont été créés. Un centre de santé  est fonctionnel. Zone agropastorale, par excellence, le MINEPIA et le MINADER  y ont  construit des structures d’encadrement pour les éleveurs et les agriculteurs.  Ces  services et bien d’autres sont dirigés et animés par des fonctionnaires. Les besoins sont évalués dans ce seul village  à une cinquantaine de logements pour cette population de fonctionnaires.  Face à la difficulté, le comité de développement, s’est saisi du problème. Il a lancé un programme de construction des logements d’astreinte pour les enseignants, les personnels du MINADER et du MINEPIA affectés dans ce village. La formule mord.  « Depuis que ces logements sont construits, les enseignants sont désormais fixés sur place. Ils ne font plus les va-et-vient entre Belel et Ngaoundéré. Il n’y a plus d’abandon de postes », se réjouit un membre de ce comité de développement.

A quelques kilomètres de là, le maire de Belel, Abbo Aboubakar, est en train d’imaginer une solution pareille pour les fonctionnaires. « Notre commune veut promouvoir le logement social. En ce moment, nous travaillons sur un projet de 50 logements sociaux qui seront affectés prioritairement aux fonctionnaires », souligne l’élu. Face aux diverses carences constatées dans ce secteur dans l’arrière-pays, municipalités et privés redoublent d’imagination et de créativité. Les villes secondaires comme Ngaoundéré, Bertoua, Ebolowa, Sangmélima, Bafoussam, Edéa, Nkongsamba, Bamenda, entre autres,  font face à un déficit criard en  logements. La Société immobilière du Cameroun (SIC), l’opérateur de l’Etat dans le secteur du logement social, ne couvre pas encore tous les chefs-lieux de région. Le secteur demande beaucoup de financements en termes d’investissements. Mais, le champ à explorer demeure immense. Les retombées sociales et économiques sont incalculables. Trouver  une maison décente à un prix abordable dans les villes citées plus haut et bien d’autres,  relève presque d’un parcours du combattant. Dans le Programme spécial d’urgence, l’Etat, entend construire 100 logements sociaux dans huit chefs-lieux de région.  Pour des raisons allant de la disponibilité d’une assiette foncière suffisante au manque d’études techniques en passant par des lourdeurs administratives, ce projet bien accueilli par les populations tarde malheureusement à prendre corps. Plus les années passent, plus les données changent. La démographie explose dans les villes. A côté des chefs-lieux de région, de nouvelles villes industrielles à l’instar d’Edéa, Kribi, ou universitaires comme Meiganga, Bertoua, Nkongsamba, Sangmélima, Yabassi, Dschang, se créent ou se développent à un rythme soutenu. Ce qui complexifie davantage la réflexion. La problématique du logement social est plus que jamais lancinante. Vite, l’action !

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