La position des parlementaires camerounais exprimée jeudi par le premier vice-président du Sénat, Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye.
Grand moment jeudi à l’hémicycle Idriss Ndélé Moussa du Gallagher Convention Centre de Midrand qui abrite les travaux de la deuxième session ordinaire de la quatrième législature du Parlement Panafricain (PAP). La voix du Cameroun a retenti au sein de cet hémicycle. Au nom du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le premier vice-président de cette institution, Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye a pris la parole pour exprimer le message de solidarité du Cameroun à l’institution régionale. L’orateur a reconnu la nécessité pour le Parlement Panafricain d’être doté de véritables pouvoirs. Aboubakary Abdoulaye a ensuite salué l’élection de son compatriote, Roger Nkodo Dang « au moment où le Parlement Panafricain est entré dans une profonde phase de mutations », non sans indiquer que le Cameroun va continuer à apporter tout le soutien nécessaire au succès de cette chambre continentale « pour qu’elle puisse toujours répondre aux intérêts des peuples africains, car son existence correspond aux valeurs auxquelles mon pays est attaché, à savoir, la solidarité, la responsabilité et la coopération ».
Puis Aboubakary Abdoulaye est revenu sur certains sujets à l’étude ici en ce moment. Il s’agit de ceux relatifs aux droits de l’enfant et de la femme. Pour cette dernière, le premier vice-président du Sénat a rappelé le ferme engagement du président Paul Biya à la promotion et l’émancipation de la femme. Soulignant de ce fait qu’au niveau du Parlement, notre pays a dépassé les 30% de femmes représentées à l’Assemblée nationale, alors qu’il compte 20% de femmes au Sénat. Sur le plan démocratique, Aboubakary Abdoulaye a souligné que le Cameroun compte actuellement plus de 200 partis politiques qui exercent librement leurs activités dans notre pays. Il a rappelé que la liberté d’expression s’exerce également à travers la prolifération de divers médias.
Le premier vice-président du Sénat a ensuite rappelé la solidarité des pays africains face à un fléau auquel sont actuellement confrontés certains d’entre eux, à savoir le terrorisme : « Nous devons être conscients que chaque attentat commis dans l’un de nos pays vise l’Afrique toute entière dans son développement, dans sa sécurité et le bien-être de ses populations ». D’où la nécessité d’une mutualisation des efforts en vue de faire face à ce phénomène. De nombreux autres membres du Sénat camerounais et d’autres personnalités camerounaises ont assisté à cette séance plénière.
