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Dossier de la Rédaction

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Coopératives agricoles: l’immatriculation reprend lundi

La décision du MINADER souligne que les dossiers seront reçus dans les délégations départementales du ministère sus-mentionné.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) annonce la reprise effective du processus d’immatriculation des sociétés coopératives et d’inscription des Groupes d’initiative communes (GIC). Dans un communiqué de presse rendu public en début de semaine, Henri Eyebe Ayissi appelle les acteurs des mouvements coopératif et associatif, au niveau national, à déposer leurs dossiers de demande d’immatriculation auprès des délégations départementales de l’Agriculture et du Développement rural de leur ressort territorial, à partir du lundi 09 mai 2016, pour traitement adéquat de ces dossiers. Une bonne nouvelle pour les agriculteurs et programmes d’appui au secteur agricole, qui attendent cette reprise depuis trois ans.

En effet, l’immatriculation des coopératives avait été suspendue en mai 2013, avec l’entrée en vigueur au Cameroun de l’Acte uniforme OHADA, relatif au droit des sociétés coopératives. Au MINADER, l’on explique que « l’acte OHADA est venu bouleverser l’ordonnancement juridique existant. Et c’était pour permettre l’arrimage et la maîtrise par tous des nouvelles dispositions qu’il avait fallu suspendre le processus d’immatriculation », selon Jean-Claude Eko’o Akouafane, secrétaire général du MINADER. Le communiqué du ministre indique d’ailleurs que « les conditions nécessaires à la reprise du processus d’immatriculation sont désormais réunies dans notre pays ». De 2013 à ce jour, l’on a pris le temps de s’arrimer à la loi OHADA, en mettant en place des manuels de procédures, l’élaboration de nouveaux imprimés pour les guides, la refonte de tous les imprimés, leur diffusion et leur acheminement au niveau de nos services déconcentrés, sans compter le nécessaire renforcement de capacité de nos agents qui traitent de ces questions. Dès lundi, le travail va juste commencer. Il est à noter que « l’immatriculation d’une coopérative c’est la procédure qui permet en quelque sorte d’officialiser son existence. C’est une formalité sans laquelle on ne peut pas dire qu’une coopérative a droit de cité et est officielle. D’ailleurs, cette inscription se fait dans un registre », explique le SG.

Cela dit, la suspension trois ans durant de l’immatriculation des coopératives n’a pas été sans conséquences. Elle a bloqué le développement d’un certain nombre de projets, à l’instar du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA), qui ambitionne de travailler avec au moins 300 coopératives agricoles au terme de son mandat en 2019. Il y a moins de trois mois, au terme d’une mission d’évaluation dudit projet, les experts de la Banque mondiale, principal bailleur de fonds du PIDMA, assuraient que si le problème d’enregistrement de coopératives n’est pas rapidement résolu, l’on va avoir des difficultés à atteindre les objectifs. Alors que ce projet est déjà au bout d’un an d’activités et il n’y a que 24 coopératives identifiées et conformes, sur les 300 escomptées. L’espoir renaît désormais.

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