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Dossier de la Rédaction

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Des facilités existent

Malgré les dispositions de la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun, le secteur de l’aménagement urbain tarde à prendre corps.

 

L’aménagement urbain est un sujet sans cesse d’actualité au Cameroun. La preuve, le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Jean Claude Mbwentchou, préside ce vendredi 6 mai 2016 à Douala, les travaux de la session du Comité de suivi de la mise en œuvre des projets de construction des « Cités des Cinquantenaires » à Yaoundé et Douala. Des travaux qui seront suivis de la visite du site de ce chantier dans la capitale économique. Cependant, l’aménagement urbain n’est pas porté par le gouvernement seul. Des investissements privés existent, notamment dans le cadre des logements sociaux. A Yaoundé par exemple, La cité des cadres d’Ahala ou encore la cité de Ngolangar sont des cas concrets de l’ouverture du secteur aux privés. Mais, malgré le cadre juridique plutôt favorable, les incitations fiscales et douanières ne suivent pas toujours.

En effet, parmi les secteurs prioritaires, cités dans le cadre de la loi 2013, portant code des incitations à l’investissement privé au Cameroun, le logement social se situe en bonne place. D’ailleurs, au rang des premiers signataires des conventions visant à bénéficier des facilités de ladite loi, figure un certain Gérémi Sorel Njitap Fotso, ancien footballeur, promoteur de la société civile immobilière GNF, qui compte investir dans la construction des logements sociaux. Hélas, depuis la signature de la convention d’investissement avec le gouvernement, ce projet et tous ceux qui sont similaires n’ont toujours pas pris corps. Car, « il se dit que ces secteurs utilisent des produits finis au lieu de produire. Il est donc facile que les carreaux, meubles et autres tôles importés pour les travaux de construction se retrouvent dans le commerce », regrette Marthe Angeline Mindja, directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API). Autant de freins qui ralentissent les investisseurs. La loi de 2013 stipule pourtant que durant la phase d’installation, qui ne peut excéder cinq ans, les investisseurs bénéficient d’exonérations diverses, notamment des taxes et droits de douane sur tous les équipements et matériels liés au programme d’investissement; de la TVA due à l’importation de ces équipements et matériels, etc.

Heureusement, au terme du dernier Cameroon Business Forum, il a clairement été recommandé de revoir les textes d’application de la loi de 2013, afin que les incitions fiscales et douanières prévues soient effectives dans tous les secteurs d’investissement. La DG de l’API assure que dans cette optique, l’on pense mettre sur pied un dispositif de contrôle des équipements importés dans le cadre des incitations. Toutes choses qui favoriseraient l’investissement dans l’aménagement urbain au Cameroun, surtout que le besoin en la matière est réel et pressant.

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