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Dossier de la Rédaction

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Une démarche légitime

L’archipel des Comores  tourne, mercredi prochain,  une nouvelle page de son histoire. Ce 11 mai, il organise l’élection présidentielle partielle ainsi que celle des gouverneurs dans un contexte où le chef de l’Etat sortant, Ikililou Dhoinine, n’est pas candidat à sa propre succession .

Le second tour du scrutin du 10 avril dernier  ayant été marqué par de graves irrégularités notamment des urnes brisées et des bourrages des urnes, la Cour constitutionnelle a reprogrammé un nouveau second tour  dans  13 localités. S’il est clair que l’issue de cette élection partielle n’est guère évidente, il est davantage établi que les principaux protagonistes du scrutin n’accordent pas leurs violons sur le premier verdict des urnes selon lequel Azali Assoumani, l’ex-président putschiste qui a dirigé le pays de 1999 à 2006, arrive provisoirement en tête des suffrages avec 40, 98 % des voix contre 39,87 %  pour Mohamed  Ali Solihi, le candidat du parti au pouvoir .A la suite des irrégularités observées  dans les 13 localités recensées par la Cour constitutionnelle , Mohamed Ali Solihi a sollicité l’annulation du scrutin dans ces zones et l’organisation des élections partielles. Alors que le camp d’ Azali Assoumani  a noté le bon déroulement du second tour de la présidentielle « malgré les  irrégularités  constatées dans les quelques bureaux  de vote qui ne sont pas de nature à mettre en cause les résultats des élections ». En dépit de la reprise des élections dans certaines localités, la position des principaux protagonistes n’a pas fondamentalement évolué . La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma,  qui suit  la situation politique de l’archipel des Comores en est si préoccupée  qu’elle invite au déroulement sans heurt  des nouvelles élections partielles. Cette démarche se justifie amplement.

 Non seulement, les résultats définitifs des élections sont encore attendues, mais aussi d’autres voix discordantes s’élèvent pour relever d’autres irrégularités. Ce n’est pas de l’avis de la Commission électorale nationale indépendante qui estime que tous les manquements observés ont déjà été cernés et les dispositions prises pour y faire face.  Rien ne dit que la décision du candidat Mourigni Baraka arrivé troisième, à l’issue des précédents dépouillements, avec 19,15 % des suffrages, de voter en faveur du candidat du parti au pouvoir lors de l’élection partielle  va faire pencher la balance en faveur de Mohamed Ali Solihi même si  ce soutien est fortement apprécié dans son camp . Toujours est-il que l’enjeu de ce scrutin n’est pas compatible avec la paix et la stabilité comoriennes

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