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Dossier de la Rédaction

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Le Centre de chirurgie endoscopique et reproduction humaine au scanner

Le Pr Kasia a joué les guides, faisant découvrir les bâtiments et équipements flambant neufs à la première dame Chantal Biya et ses invités.

 

Vendredi, 13 h. Au pied de l’«œuf», la façade vitrée ronde emblématique du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH). Mme Chantal Biya, épouse du chef de l’Etat, des personnalités de la République et invités étrangers de marque, sont au rendez-vous pour emboîter le pas au Pr Jean-Marie Kasia, administrateur directeur général, qui fait visiter les lieux dans le cadre de l’inauguration de l’institution.

Premier arrêt : la zone des laboratoires multidisciplinaires. Ici se pratiquent toutes les disciplines de la biologie chimique dont la bactériologie, la parasitologie, la spermiologie, la biochimie hormonologique (bilan de fertilité). Pièce par pièce, la première dame et sa suite découvrent le travail extraordinaire effectué ici. Derrière leurs microscopes, des techniciens examinent attentivement différents prélèvements. Puis, le cap est mis sur le premier étage, zone de fécondation in vitro proprement dite. Les visiteurs découvrent, émerveillés, les unités de conservation de gamètes et d’embryons. Ils sont des milliers à attendre dans de la vapeur d’azote, congelés à moins 180 degrés. Les mécanismes de dévitrification et de réactivation sont clairement expliqués à la première dame.

De là, le périple de la première dame se poursuit par les blocs opératoires de chirurgie endoscopique, césarienne et de fécondation in vitro. Tout ici est propre et sent le neuf. Il faut montrer patte blanche pour entrer dans ce saint des saints, la zone étant hautement stérilisée. Le Pr Kasia assure à la première dame que toutes les techniques modernes de procréation médicalement assistée sont pratiquées ici. Entre autres, l’insémination intra-utérine de spermatozoïdes (IIU), l’ICSI, innovation qui a véritablement révolutionné la FIV. « Nous garantissons, à cet effet, une entière confidentialité sur les actes médicaux posés dans ce contexte », affirme l’administrateur directeur général du CHRACERH. De salle en salle, la première dame s’intéresse aux équipements et à leur utilité. Elle s’assure que c’est ce qu’il y a de mieux dans le domaine concerné, n’hésitant pas à tester les capacités de certains appareils, notamment les simulateurs de cœlioscopie.

L’étape suivante sera un moment de véritable tendresse, dans les chambres d’hospitalisation. Quatre dames attendent l’heureux événement. Parmi elles, une dame ménopausée de 55 ans qui va bientôt connaître la joie d’être mère grâce à la magie de la science. Sourire aux lèvres, Mme Chantal Biya écoute chacune des futures mamans et les encourage. La visite s’achève au bout d’une heure environ, par d’autres espaces de vie : le restaurant, le centre de remise en forme, la salle de sport, la salle de sauna, la chapelle et la mosquée. Ici, différents hommes de Dieu sont présents. « Le projet s’ancre résolument dans ce qu’il y a de moderne. L’objectif était de créer un hôpital le moins déshumanisant possible, en l’ouvrant sur l’extérieur et nous y avons donné une place de choix à Dieu. Car la Bible dit si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux bâtissent, bâtissent en vain », a expliqué Pr Kasia. « C’était intéressant, on découvre l’envers du décor, l’organisation ; tout ce qu’on ne voit pas quand on vient d’habitude à l’hôpital », a conclu un visiteur. Mme Chantal Biya en est ressortie rassérénée, après avoir signé le Livre d’or de l’institution.

 

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