Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

L’adieu à Patrick Ekeng !

L’ex-Lion indomptable, décédé au cours d’un match du championnat roumain, a été inhumé samedi à Yaoundé en présence de Bidoung Mkpatt, représentant personnel du chef de l’Etat.


« Un Lion ne meurt jamais. Il dort ». La formule a beau avoir été affichée sur des banderoles aux obsèques de Patrick Ekeng Ekeng hier au domicile familial au quartier Ngousso, ses proches auraient bien voulu qu’il se réveille. Qu’il sorte du profond sommeil dans lequel il est plongé depuis ce 6 mai fatidique, lorsqu’il s’est écroulé en plein match du championnat roumain avec son club, le Dinamo de Bucarest. Qu’il se lève et revienne distiller sa bonne humeur et ses blagues habituelles à sa sœur Catherine Diane. Qu’il se réveille pour discuter de la dernière actualité de football avec Florette E, son autre sœur, communier comme de coutume avec ses nombreux amis ou donner de ses nouvelles à sa maman Céline E. à travers ses fréquents appels téléphoniques. Mais le nom de « Patou », comme ses proches l’appelaient affectueusement, ne s’affichera plus sur aucun téléphone. C’est la triste réalité.

La consternation dans laquelle sa disparation a plongé le monde du sport a fait écho au plus haut lieu. Le ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP), Bidoung Mkpatt, a représenté personnellement le chef de l’Etat aux obsèques. A l’occasion, le MINSEP a remis le message de condoléances du président de la République à la veuve, Nathalie Ekeng, pour cette disparition qui est une grande perte pour la famille sportive camerounaise. Déjà nombreux lors de la veillée organisée la veille au palais polyvalent des Sports de Yaoundé en l’honneur de l’ex Lion indomptable, le public a une fois de plus effectué le déplacement de Ngousso en nombre pour accompagner le joueur à sa dernière demeure. Amis, membres de la famille, voisins, la famille sportive et du football camerounais, membres du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), officiels ou simples curieux, se sont révélés à l’étroit dans la cour du domicile familial et de la concession encore en construction de défunt. En cette journée d’enterrement qui coïncidait avec la célébration de la Pentecôte, les célébrants de l’office inter-religieux ont voulu y voir un message. Celui de l’espérance. Pour les pasteurs, prêtres et imams qui se sont succédé devant le public, la vie n’est pas détruite mais transformée pour ceux qui croient en Dieu. Aussi, la séparation avec les êtres chers n’est pas un adieu, mais un au revoir. Car, c’est dans la parole du Seigneur entre autres, que la famille Ekeng, très pieuse, veut trouver le réconfort et la force pour surmonter cette énorme perte de leur fils, frère, père, époux, etc. Difficile cependant de ne pas verser de larmes devant le corps inanimé de ce jeune joueur de 26 ans, encore dans la force de l’âge et « qui représentait une solution d’avenir pour les Lions indomptables », selon Luc Koah, vice-président de la FECAFOOT, au moment où il a été enterré dans la plus stricte intimité familiale.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière