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Dossier de la Rédaction

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Transport, bâtiments et travaux publics: une offre alléchante

Des opportunités dans ce secteur ont été présentées aux investisseurs mercredi par le gouvernement et certaines municipalités.


Face aux nombreux investisseurs réunis dans l’une des salles de l’Hôtel Hilton de Yaoundé mercredi en fin de matinée, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna a tenu à présenter la nécessité de doter la cité qu’il dirige d’une société de transport public de masse. La capitale camerounaise compte, en effet, près de trois millions d’habitants et souffre d’un déficit criard en matière de structures pour assurer le transport. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dans ce qui s’apparentait à un carrefour du donner et du recevoir, Yaoundé, a révélé son premier magistrat municipal offre déjà le site devant abriter le site devant accueillir cette entreprise qui devrait fonctionner selon le modèle d’une société d’économie mixte. Le coût total du projet est de 13,7 milliards de F. Autre municipalité présente à cet échange qui intervenait au second jour de la Conférence économique internationale de Yaoundé, c’est la ville de Limbe. Par la voix de son délégué du gouvernement, Andrew Monjimba Motanga, cette cité balnéaire est venue « vendre » son « projet urbain de Downbeach ». Une infrastructure qui devrait être bâtie sur une surface de 35 ha pour un coût de 60 milliards de F. Ici, l’on devrait retrouver un palais des Congrès d’une capacité de 2 000 places, une galerie commerciale de 10 000 m2, un aquarium de 5 000 m2 qui a d’ailleurs été présenté comme devant être le plus grand en Afrique Centrale, un complexe hôtelier, un port de plaisance, un restaurant sur pilotis d’une capacité de 400 places.

La ville de Bamenda entend, pour sa part, voir construire une gare routière moderne pour la gestion du flux de 6 000 passagers enregistrés ici tous les jours, sans compter les marchandises. Le projet a déjà été validé par les pouvoirs publics et il ne reste plus à la municipalité qu’à trouver d’éventuels partenaires pour l’accompagner dans la réalisation de cette infrastructure qui est évaluée à 12,87 millions d’euros, soit environ 8,43 milliards de F.

Avant ces magistrats municipaux, c’est le ministre des Travaux publics (MINTP) qui est monté au créneau pour la présentation de deux projets. Le premier portait sur la 2e phase de l’autoroute Yaoundé-Douala. Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que l’objectif recherché est la réduction des coûts et des temps de déplacement (le parcours entre les deux plus grandes métropoles camerounaises devant désormais se faire en 110 mn), la réduction des coûts liés aux accidents, celui de l’utilisation des véhicules. Il a indiqué que les études de faisabilité sont à ce jour réalisées. Le MINTP, qui avait, à ses côtés, son collègue de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, a également présenté le projet gouvernemental de construction et exploitation de 14 postes de péages dans les principaux axes routiers du Cameroun. Si le coût de la réalisation de ce projet n’a pas été dévoilé, l’on sait néanmoins que les axes concernés par leur implantation sont Yaoundé – Douala – Limbe, Yaoundé – Bafoussam – Bamenda, Douala – Bafoussam et Yaoundé – Mbalmayo.

Les partenaires prenant part aux échanges d’hier ont posé des questions portant notamment sur l’environnement juridique des affaires au Cameroun et les garanties qu’ils pourront exercer leurs activités en toute liberté en cas de conclusion de contrats, le rôle de l’Etat, la contribution des différentes municipalités engagées… Des éclairages ont été apportés à toutes ces interrogations par la partie camerounaise.

 

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