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Dossier de la Rédaction

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A Yaoundé, le Boulevard du 20 mai est prêt

La répétition générale a eu lieu mercredi au Boulevard du 20 mai en présence du directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Martin Belinga Eboutou.

Ce qui a émerveillé le public mercredi, au cours de la répétition générale du défilé au Boulevard du 20 mai, c’est la parade des avions militaires. L’aéronef qui a ouvert  le bal du défilé militaire fait flotter un drapeau blanc. Dans le langage de guerre, on connaît la signification du drapeau blanc : le symbole de la paix. Oui, la paix ! La paix au Cameroun, mais aussi la paix souhaitée dans les zones attaquées par Boko Haram, le long des frontières septentrionales. L’avion volait assez bas, pour que, certainement, ce drapeau soit bien exhibé. Les youyous des bambins des écoles primaires l’ont bien accueilli ainsi que le regard admiratif du public.

Hier, c’était le défilé-type, tel qu’il se déroulera demain à Yaoundé. Les civils se sont joints aux troupes. Et le défilé militaire motorisé a agrémenté la répétition, avec des gros engins de guerre. Leur passage suggérait une compassion et une solidarité avec les soldats et les populations installées dans les zones de turbulence. Les chars étaient baptisés, Amchidé, Touboro, Ashigasha, Kamouna, des villages où la guerre a souvent été particulièrement meurtrière. L’unité nationale fêtée imposait cette compassion.

Le défilé motorisé n’était qu’une des multiples attractions. Hier, les personnalités de la République sont entrées dans la danse des répétitions. Heureuse, cette personne qui incarnait le rôle du président de la République ! Ce rôle lui a permis d’avoir les honneurs militaires dus au titre : l’escorte présidentielle, le protocole d’Etat tenu par Simon Pierre Bikélé, chef du protocole d’Etat, sans oublier le dispositif d’accueil conduit par Joseph Beti Assomo, le MINDEF en personne, la revue des troupes commandées cette année par le général de brigade Frédéric Ndjonkep Meyomhy, commandant de la 3e Région militaire interarmées (RMIA3). A la tribune officielle, de nombreuses personnalités dont le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Martin Belinga Eboutou.

Sur le Boulevard, les troupes passent. Les pas différents d’un corps à l’autre. Parfois même, le même corps exécute plusieurs pas, d’un carré à l’autre. Le Bataillon d’intervention rapide et la Garde présidentielle, par exemple, ont des cadences très fortes. Ce sont des forces d’élite. Chez les policiers, cette différence dans la vigueur des pas du défilé est aussi très visible. Le Groupement spécial d’opérations (GSO) exécute "le pas russe", viril. Si les élèves de l’Ecole nationale supérieure de police exécutent « le pas de l’école martiale » (encore appelé la cavalière), ceux des élèves-officiers de l’EMIA sont hauts et décidés, mais en même temps majestueux. Il y a eu des pas ordinaires, relativement relevés effectués par des forces plus proches de la population pour garder la symbiose avec elle, a renseigné Joyce Cécile Ndjem Mandeng, chef de la cellule de communication à la DGSN. Ce pas ordinaire a, par exemple, été exécuté hier par le carré de la Voie publique de la police. Le défilé militaire a montré de véritables femmes de troupe. Des carrés entiers leur étaient dédiés. Une façon de faire valoir l’approche genre et l’égalité dans le recrutement et la formation. Les voyant défiler, il était évident que ces dames n’ont pas « volé » le mérite d’être là où elles sont.

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