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Dossier de la Rédaction

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Et si on surveillait nos banques ?

La proposition lancée par une association de consommateurs fait son chemin.

 

Seuls quelques spécialistes intéressés ont honoré l’invitation de la Mutuelle interafricaine des consommateurs de biens et services (Miacbis) mardi 17 mai dernier. Ils ont néanmoins adhéré spontanément à l’initiative et programmé la suite de l’action. Cette association a convié des responsables d’établissements de micro-finance, des avocats, des huissiers de justice, des notaires, à une discussion avec des clients de banque. But des débats, faire appliquer certaines propositions imaginées par la Miacbis pour éviter les faillites bancaires. Pour l’essentiel, la mutuelle suggère que chaque banque ou micro-finance soit dotée d’un comité de surveillance qui regrouperait les clients de l’établissement et agirait comme vigie au profit de l’ensemble de la clientèle et de chacun d’eux.

C’est fort des enseignements de l’affaire Cofinest (établissement fermé en février 2011) que la Miacbis a entrepris de fédérer les déposants des banques, qu’elles soient en difficulté ou bien portantes ou réputées telles. En effet, pour Pierre Numkam, son président, l’association, qui s’est spécialisée de fait dans l’audit bancaire, il est important aujourd’hui de sonner l’alerte au regard des conséquences des fermetures d’établissements financiers, « surtout quand on sait que beaucoup s’organisent pour frauder ». La faillite bancaire n’est donc pas une fatalité et peut être prévenue, assure-t-il encore.

S’il ne rejette pas comme inefficace l’action du gendarme qu’est la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), et celles des autorités nationales, le mouvement d’alerte regrette cependant que certaines situations aient pu donner l’impression de deux poids, deux mesures, pour dire le moins. Aussi ses propositions s’inscrivent-elles dans une démarche « constructive ». « Nous allons progressivement inviter tout le monde mais le plus important c’est la prise de conscience du public. Il y va de l’intérêt général car par exemple mieux gérer les micro-finances permettrait de les autonomiser, de diminuer leur taux d’intérêt de 2,5% par mois qui est à nos yeux usuraire. Elles qui servent 83% de la population et demeurent obligées d’être à leur tour clientes des banques classiques, devraient avoir accès au financement de la banque centrale », conclut M. Numkam.

 

 

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