1 500 engagements ont été pris au cours de cette rencontre tenue lundi et mardi derniers dans la capitale turque.

Le premier sommet humanitaire mondial s’est refermé mardi dernier après deux jours de travaux à Istanbul en Turquie sur une note de satisfaction. Au total 135 pays de la planète étaient représentés à cette grand-messe qui, pour la première fois, a réuni des Etats, des organisations non-gouvernementales, des grandes agences de l’Organisation des Nations unies (ONU) et des acteurs du secteur privé pour échanger ensemble sur des questions d’ordre humanitaire. A l’occasion, pas moins de 1 500 engagements ont été pris, mais n’ont pas été détaillés et seront présentés en septembre prochain lors de l’assemblée générale des Nations unies à New York aux Etats-Unis.

Bien que fier de la tenue de ce sommet, le secrétaire général de l’ONU s’est montré déçu au cours de la conférence de presse de clôture. En compagnie du président turc, Recep Tayyip Erdogan, Ban Ki-moon n’a pas caché son désarroi face à l’absence des dirigeants du G7, à l’exception de la chancelière allemande, Angela Merkel. Tout en invitant ces derniers à agir, le patron de l’ONU a demandé aux grandes puissances de faire preuve de plus de compassion, de solidarité et plus de volonté politique pour résoudre efficacement les conflits. Au cours de cet échange avec la presse, le président turc a souligné l’aide que son pays apporte à près de 3 millions de Syriens présents sur son territoire.

Dans le cadre des célébrations hier de la Journée mondiale de l’Afrique en Turquie qui a coïncidé avec le lancement à Ankara d’un marché africain de l’artisanat, le gouvernement turc a saisi l’occasion pour repréciser ses engagements humanitaires à travers le continent et dans le monde  visant à rechercher des «solutions permanentes plutôt que des remèdes provisoires aux problèmes structurels», selon le ministre turc des Affaires étrangères. D’après Mevlüt Çavuşoglu, «cette politique humanitaire comprend des projets de responsabilité sociale. Elle est mise en œuvre avec la participation active de la société civile et du secteur privé turcs et a amélioré d’innombrables vies sur le terrain ».