Real et Atletico, clubs de Madrid, s’affrontent ce samedi à Milan pour la deuxième fois en deux ans.

S’il y a un évènement sportif qui cristallisera l’attention de la planète football ce week-end, c’est bien la finale de la  Ligue européenne des champions. D’autant  plus que l’affiche de samedi, à San Siro (Milan), a de quoi faire saliver avec un derby entre le Real et l’Atletico, deux clubs de Madrid (Espagne) dont la rivalité est bien connue. De plus, les deux équipes affichent des contrastes dont le moindre n’est pas le style de jeu. D’un côté, une équipe qui prône l’attaque à outrance avec sa BBC (Benzema, Bale, Cristiano). De l’autre, un groupe solidaire qui applique à la règle les consignes défensives d’un coach rigoureux, Diego Simeone, ancien défenseur argentin. Ce qui promet, sur le papier, une finale qui ne sera certainement pas ennuyeuse. Surtout que l’Atletico espère bien prendre sa revanche après la finale perdue, il y a deux ans, contre les Madrilènes (4-1).

Pour le Real justement, il y a la possibilité d’une 11^e coupe aux grandes oreilles en 14 finales. Après avoir raté le titre en Liga, l’équipe entraînée par Zinedine Zidane espère bien rattraper sa saison. Si Raphaël Varane en défense centrale a déclaré forfait en raison d’une blessure, Cristiano Ronaldo et ses 16 buts en Ligue des champions, devrait être présent malgré une alerte à la cuisse en semaine. Il faut dire que le Portugais n’est qu’à un but de son record établi en 2013/2014. Pour arriver à ce stade, le Real Madrid a notamment éliminé l’AS Roma 4-0, avant de combler un déficit de 2-0 encaissé au match-aller contre Wolfsburg en quarts de finale. Un seul but aura suffi, sur l’ensemble des demi-finales-aller et retour, contre Manchester City pour avoir le droit d’être à Milan.

De son côté, l’Atletico a écarté le PSV Eindhoven, puis les champions en titre du FC Barcelone en quarts de finale. Au tour suivant, ce sont les quintuples champions du Bayern Munich, grâce aux buts inscrits sur la pelouse allemande, qui ont payé les frais. Après trois finales perdues, les Colchoneros espèrent donc que ce sera la bonne cette fois pour enfin brandir ce trophée qui leur échappe toujours.