Le Plan de travail annuel 2016 PNUD-gouvernement du Cameroun a été lancé récemment à Garoua.
En dépit des multiples et divers efforts consentis par le gouvernement, la déforestation, la faiblesse des capacités de planification et d’intégration de la dimension environnementale dans les plans, les difficultés de coordination des acteurs, l’insuffisance de moyens pour assurer le respect des règles en matière de gestion durable de l’environnement et des services énergétiques, constituent les défis majeurs en matière de conservation. C’est fort de cet état de faits que le gouvernement camerounais, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a mis sur pied un Programme d’Amélioration de la résilience des populations aux effets du changement climatique (REPECC).
Garoua, la cité capitale du Nord a ainsi servi de cadre à l’atelier de lancement des activités du Plan de travail annuel (PTA) 2016 Pnud-gouvernement du Cameroun. Placé sous l’égide des ministères de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (MINEPDED) et du PNUD, cet atelier de deux jours, ouvert le 17 mai dernier, avait pour objectif d’accompagner les interventions nationales et sous-régionales pour la gestion des risques et la prévention des catastrophes à travers deux volets complémentaires, à savoir, la préservation des écosystèmes et l’amélioration de la résilience des populations aux effets des changements climatiques. L’atelier se décline pour l’essentiel en la présentation du bilan des activités du REPECC dont la mise en œuvre a débuté depuis le 28 août 2013, des échanges et discussions, ainsi que des travaux en commissions. Des avis et recommandations sanctionneront les travaux de cet atelier.
