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Dossier de la Rédaction

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Des chenilles menacent les plantations

« Les chenilles envahissent nos cultures et détruisent tout sur leur passage. Les feuilles de maïs sont trouées. Même les fruits qui produisaient sont atteints. A cette allure, on risque de ne rien récolter cette année ». L’indignation d’Hervé Fomekong est à son comble. Les plantations de maïs qu’exploite ce jeune agriculteur de 27 ans dans une plaine de Bamelo, arrondissement de Babadjou, sont assiégées par les chenilles défoliatrices depuis le début du mois d’avril. Selon lui, plus de 70% de ses exploitations agricoles sont attaquées. Matthieu Kamta, 66 ans, déplore également l’invasion de chenilles dans sa bananeraie. « C’est la première fois que je vois quelque chose de ce genre à Bamelo. Mes plants sont menacés. Pourtant, c’est tout ce que j’ai pour nourrir ma famille et envoyer mes enfants à l’école », regrette le vieillard.

En plus des feuilles de maïs et de bananier, les chenilles attaquent des arbres fruitiers tels que l’avocatier, le safoutier et le kolatier. Elles mettent presque tout à sac à Bamelo qui compte parmi les grands bassins de production du maïs et de fruits à l’Ouest. Le délégué départemental de l’Agriculture et du Développement rural des Bamboutos, François Tiomo explique qu’il a été saisi le 22 avril dernier, par les agriculteurs sur la récurrence de l’invasion des chenilles défoliatrices. L’attaque de ces ravageurs, ajoute-t-il, est due aux poches d’ensoleillement, partant à l’absence des pluies. En guise de riposte, le stock de sécurité de la délégation départementale a été utilisé, soit environ 200 litres d’insecticides, qui ont été distribués aux brigades villageoises d’intervention sanitaire.

Cependant, le stock s’est avéré insuffisant. Même les 200 litres supplémentaires mis à disposition par la délégation régionale, n’ont rien pu faire. « La lutte continue. Les foyers ne sont pas tout à fait éteints. Sur environ 65 foyers qui ont été déclarés jusqu’ici, nous avons pu neutraliser 33. Il en reste encore une vingtaine en moyenne, sans compter ceux qui peuvent encore surgir ultérieurement parce que les pluies ne s’installent pas toujours », confie François Tiomo. Selon le délégué régional, Martin Tazanou, une correspondance a été adressée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural pour une nouvelle dotation en insecticides pour pouvoir neutraliser la menace.

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