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Dossier de la Rédaction

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Management: de jeunes entrepreneurs mieux outillés

Une conférence-débat sur les stratégies de financement de projets animés par les experts en banques et structures d’appuis s’est tenue récemment à Yaoundé.

Selon les experts en finances et notamment ceux de la banque, seuls les projets bancables peuvent faire l’objet d’octroi de crédit. Les institutions financières n’accordent des financements qu’aux porteurs de projets qui détiennent des garanties  dignes de ce nom.  En termes de projets, il s’agit notamment de ceux de deuxième degré. « Sur le plan de l’agriculture, c’est la transformation d’un produit en produits dérivés qui peut intéresser un banquier, encore faut-il que le producteur dispose de garanties fiables», explique un responsable d’une banque de la place. Il cite ainsi, le projet de transformation de cacao qui pourrait être transformé en beurre de karité. C’est dans le cadre de la « Journée du Manager » que les étudiants du master en développement et management des projets en Afrique (MDMPA) de l’université catholique d’Afrique centrale (UCAC) ont organisé une conférence-débat récemment à Yaoundé.

Cette rencontre entre des étudiants de différentes écoles de la place et  des experts en banque et structures de projets d’appui techniques avaient pour thème : « les stratégies de financement et de maturation des projets de jeunes entrepreneurs en contexte africain : cas du Cameroun». Les jeunes étudiants, porteurs de nombreux projets ont été édifiés sur les conditions et critères de sélections de projets pouvant être financés par les banques, sur les opportunités qu’offrent les structures d’appui notamment le Pajer-U, le Fonds National de l’Emploi, l’Agence de promotion des Petites et moyennes entreprises.

Globalement, il leur a été indiqué qu’un porteur de projet devrait respecter les normes, en l’occurrence détenir un projet bancable avec un business-plan et une capacité d’auto-financement. Par contre, en cas de non-financement, il existe des mécanismes pouvant mettre à la disposition de l’entrepreneur, des équipements et des finances pour monter son affaire à l’instar du crédit-bail. Selon Bella Mbappou, étudiant à l’UCAC, cette rencontre avait un objectif double, présenter des outils et éléments à ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat au Cameroun et ailleurs. « Et nous faire comprendre que nous ne devons pas tout attendre de l’Etat. On doit se lancer dans des projets porteurs », explique l’étudiant. Christel Ndzana Ngaba, étudiant à l’UCAC est du même avis. D’après lui, cette conférence-débat « enrichissante » leur apporte un plus sur le plan-pratique et permet de concilier la théorie et le terrain. « A travers ces experts, on comprend mieux ce qui se passe sur le terrain, notamment pour ce qui est du financement des projets », indique-t-il.

 

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