La formation de trois jours menée par l’ANTIC s’achève ce vendredi 27 mai 2016 à Bertoua.
Une enquête de terrain de CT montre que l’activité des cybercafés est en net recul dans le chef-lieu de la région de l’Est. « Il y a deux ans, on pouvait dénombrer une vingtaine au centre-ville. Mais à présent, il n’y a pas plus de dix cybercafés à Bertoua », indique une commerciale de l’opérateur historique des Télécommunications au Cameroun. Mais cette baisse d’activité ne signifie pas pour autant que les citoyens de Bertoua ne sont pas dans le cyber espace.
Certains internautes naviguent via les Smartphones tandis que d’autres utilisent le Wifi installé par les entreprises locales et les administrations. C’est à tout ce beau monde que par le DG de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), Ebot Ebot Enow, s’adressait mercredi 25 mai dernier quand il est venu parler de sécurité dans l’espace cybernétique.
Occasion de présenter les réponses de l’ANTIC aux crimes et incidents répertoriés dans cet espace. « L’ANTIC a mis en place, en son sein, un centre d’alerte et de réponse aux incidents de sécurité informatique, opérationnel 24 heures sur 24 », annonce du Dg Ebot Ebot Enow. Avant que les navigants du cyber espace ne saisissent le centre en cas problème, ils peuvent aussi faire appel à l’ANTIC pour qu’elle effectue des audits de sécurité sur leurs différents réseaux de télécommunications. L’agence travaille également dans la certification électronique. Une responsabilité émanant de la rétrocession par le gouvernement de l’Infrastructure nationale à clé numérique en 2012.
Autant d’informations déroulées mercredi dernier, à la salle de conférence de la Caisse nationale de prévoyance sociale de Bertoua, et qui ont réjoui l’ensemble des participants. Bertoua et l’Est en général ne sont pas épargnés des phénomènes d’arnaque via les Technologies de l’information et la communication. Plusieurs séminaristes ont profité des échanges pour raconter leurs déboires avec leurs boîtes électroniques piratées, des articles commandés et payés mais jamais livrés auprès des contacts rencontrés sur des forums de l’application WhatsApp par exemple.
