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Dossier de la Rédaction

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Plaidoyer pour la protection des espèces menacées

Le commerce illégal et les braconniers pointés du doigt lundi au parc à gorilles de Mboko dans la région du Centre.

Daniel Nkan, tient entre ses deux gros bras, une longue tige de feuilles qu’il déguste âprement. D’un air espiègle, il jette un regard inquisiteur sur les visiteurs tout en dévorant son déjeuner. Un instant après, le mastodonte de près de 200 kilogrammes se met à crier, à sauter et rejoint ses compères. Vous l’aurez deviné, Daniel est un gorille âgé de 16 ans qui a pris ses habitudes depuis quelques années au parc national de Mefou à Mboko, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé. Il vit en harmonie et sécurité dans un enclos avec un groupe de 8 autres gorilles. Une harmonie et une quiétude que le ministre de l’Environnement de la Protection de la nature et du développement durable (Minepded), Hele Pierre souhaite préserver en matière de protection de l’environnement de conservation des ressources naturelles et partant, de la biodiversité. Et c’est sans doute ce qui explique le choix de la tenue de la cérémonie de lancement des activités de la 44 e Journée mondiale de l’environnement (JME) qui s’est tenue hier au sanctuaire des gorilles de Mefou dans le département de la Mefou et Afamba, sous le thème, « commerce illégal de la faune ».

Sur ce site de près 860 hectares abritant près de 350 autres primates, notamment des chimpanzés, des babouins, des mandrills, des gorilles, on comprend aisément le bien-fondé du thème qui met l’accent sur la préservation et la régulation du commerce de la faune ainsi que sur le besoin urgent pour l’homme de changer de comportement vis-à-vis de l’exploitation des ressources animales. D’autant plus que selon le Minepded, il existe trois instruments juridiques internationaux relatifs à la protection de l’environnement et à la conservation des ressources naturelles. Il y a la convention sur la diversité biologique, la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques et la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. « Des instruments juridiques ratifiés et mis en œuvre par le Cameroun », indique Hele Pierre qui a lancé un plaidoyer sur la protection de ces espèces. Sur le plan  écologique et économique, on parle de désastre pour notre pays, à cause de certaines espèces fauniques en voie d’extinction du fait du commerce illégal de la viande de brousse et du trafic animalier. Raison pour laquelle, il est impératif de sensibiliser et d’éduquer la population sur le bien fondé du respect de la réglementation sur la commercialisation.   


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