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Dossier de la Rédaction

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Accès aux soins de santé: la piste des coopératives

Les acteurs des pays d’Afrique et d’Europe sont à Yaoundé pour voir comment redynamiser le secteur et améliorer les conditions de prise en charge des malades. Combien sont-ils aujourd’hui capables de se présenter dans une clinique privée en cas de maladie ? Pour venir en aide aux personnes démunies, il a été mis en place dans certains pays, des cliniques coopératives de santé : des formations sanitaires créées par des médecins retraités dans les villages, des jeunes récemment sortis d’écoles de formation. Ceci avec l’appui des populations. Et dans ces institutions, affirment les spécialistes, les tarifs pratiqués sont à la portée de toutes les bourses. L’expérience qui marche dans certains pays africains à l’instar du Benin, n’existe pas encore dans d’autres. Pauline Eyebe Effa, coordinatrice de l’Ong Partenariat France et Afrique pour le co-développement au Cameroun indique  que, « nous sommes en train de les structurer. Au Brésil, par exemple, la première force coopérative est médicale, avec un réseau qui emploie plus de 300 000 médecins.  Nous appelons nos dirigeants à en tenir compte. Car, elles vont contribuer à réduire la fracture sanitaire dans notre pays. Mais aussi faciliter l’emploi des jeunes qui sortent des écoles de formation.»

C’est donc pour tirer en avant les pays qui ne sont pas encore dans le bain que le Sommet international des coopératives et la Conférence panafricaine coopérative (CPC) entre autres, organisent à Yaoundé, un séminaire international sur les coopératives. Il est question de voir comment le modèle coopératif peut contribuer à combler les fossés dans le domaine de la santé. Car, Stéphane Bertrand, directeur général du Sommet international des coopératives affirme qu’en matière de santé, l’Etat ne peut pas tout faire. La coopérative est  l’entreprise sociale qui émane des individus pour répondre à un besoin. Dans d’autres pays, les coopératives représentent 10 à 12% de l’économie. Ils permettent d’améliorer la santé des populations. Ce qui a amené Gabriel Gbedjissoka, directeur des projets et des programmes de la CPC à indiquer qu’ils veulent « échanger leurs expériences et permettre aux acteurs des pays, où les coopératives ne sont pas encore développées, à comprendre le bien-fondé de ces instances. » Ils ont choisi Yaoundé parce que la CPC a son siège dans la capitale camerounaise. Mais aussi, parce qu’ils veulent amener les autorités et les potentiels intervenants à se mobiliser. En rappel, la Conférence panafricaine coopérative est une organisation coopérative bipartite qui accompagne les pays dans les programmes de développement coopératif. L’institution a une université au Benin et son siège est au Cameroun. Les assises ouvertes hier, s’achèvent cet après-midi à Yaoundé.

 

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