Elles ont été allumées dimanche dernier à Yaoundé, à l’occasion de la commémoration de la 33e édition de Candlelight Mémorial.
Dimanche dernier, plusieurs malades de VIH/sida, en compagnie de leurs familles, ainsi que plusieurs membres d’association chargées de lutter contre la maladie se sont réunis à Yaoundé. C’était pour commémorer la 33e édition de Candlelight memorial célébré chaque troisième dimanche du mois de mai pour rendre hommage aux victimes et personnes vivant ou décédées de cette maladie. Organisé par le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) avec l’appui de l’ONUSIDA, l’ACMS et plusieurs autres associations militant pour la même cause, la cérémonie de dimanche était marquée par des témoignages émouvants et aussi des dépistages gratuits du VIH/Sida. Selon le président du comité d’organisation de l’événement, Franc Olivier Mercier, « plusieurs malades de VIH/Sida passent encore de vie à trépas parce que stigmatisés, discriminés et même rejetés par les leurs et la société entière. Il faut que cela cesse. Etre séropositif n’est pas une fatalité ».
Le clou de la cérémonie a été l’allumage des bougies pour redonner de l’espoir, dire stop à la discrimination et la stigmatisation des personnes affectées et infectées par le VIH. Puis les témoignages poignants de certains malades ont suivi. A l’instar de Thierry Onambelé qui a raconté qu’en 2001, il a été déclaré séropositif, mais n’a pas voulu suivre son traitement. Et au fil des années, précisément en 2007, lorsqu’il était agonisant avec un taux de CD4 égal à 7, il a décidé de se reprendre en main. Aujourd’hui, bien portant, il a décidé de sensibiliser les autres malades. La cérémonie s’est clôturée par des prières.
