Les stagiaires de la 11e promotion de cette prestigieuse institution militaire ont été les hôtes de la Rédaction de Cameroon Tribune mardi.
Elle était particulière mardi, la conférence de rédaction du quotidien bilingue Cameroon Tribune (CT). Déjà par le lieu qui l’accueillait, à savoir la grande salle de la rédaction, et surtout les participants. En plus de ceux habituels, il y a une cinquantaine de stagiaires, officiers supérieurs venant de l’Ecole supérieure internationale de guerre (ESIG) de Yaoundé. Issus de 22 nationalités différentes, et sous la conduite du capitaine de vaisseau Emmanuel Miss, chef de groupement opérationnel à l’ESIG et représentant le général de division, commandant des Ecoles et centres d’instructions interarmées (COMECIIA), ils sont venus s’informer sur le processus de fabrication du journal, de la collecte des informations sur le terrain à la publication.
Face au directeur de la rédaction de CT, Martin Badjang ba Nken, représentant le directeur général de la SOPECAM et directeur de publication du journal et ses collaborateurs, les visiteurs ont posé toutes sortes de questions. Elles avaient ainsi trait à la manière dont le journal fait face aujourd’hui à la concurrence des nouvelles technologies, les rapports avec les sources, le processus de formation du personnel de la rédaction, la censure, la ligne éditoriale du journal, les rapports avec les sources militaires… Des questions auxquelles le directeur de la Rédaction, son adjoint, le rédacteur en chef central, le rédacteur en chef technique, les éditorialistes ont apporté des réponses particulièrement satisfaisantes. « Nous avons eu des échanges riches », a déclaré à la fin des échanges de près de deux heures, le capitaine de vaisseau Emmanuel Miss qui en a profité pour exprimer sa satisfaction du partenariat entre l’ESIG et la SOPECAM. Le représentant du COMECIIA a d’ailleurs annoncé qu’une visite similaire des apprenants de la 12e promotion de l’ESIG devrait avoir lieu à la même période l’année prochaine. Un échange de cadeaux symboliques entre les deux parties a sanctionné la visite.
