Les postulants composent depuis mardi sur toute l’étendue du territoire.
C’est un silence de cathédrale qui règne depuis mardi au lycée général Leclerc de Yaoundé où 860 élèves affrontent le baccalauréat de l’enseignement général. Dans les 24 salles d’examen, les candidats des séries C cogitent sur l’épreuve de philosophie pendant que ceux des séries A et D ont le choix entre la contraction de texte et discussion, le commentaire composé et la dissertation. « J’ai opté pour la contraction de texte. Je l’ai trouvée abordable. Je prie le Seigneur que ce soit ainsi pour la suite, afin d’obtenir mon examen avec mention », a déclaré Andréa Armelle Nkessouga de la Terminale A espagnole dans ledit établissement. Pour Kelly Beling Nkoumba, l’option de la dissertation a semblé être la meilleure parce qu’elle a porté sur la fonction de l’œuvre littéraire.
Chez les candidats de la série C, le sujet 3 a été le plus traité. Ceci pour une raison simple. « C’est un sujet que nous avons traité à l’examen blanc et je m’en suis sorti avec une bonne note. Avec les corrections du professeur que j’ai assimilées, cette fois ma performance sera meilleure. L’épreuve était très abordable », a confié Ulrich Yepmou Kepnang du collège Vogt. Une idée qu’a partagée Reine Kwin-Eben du Lycée général Leclerc. « C’est un sujet qui a porté sur l’objectivité de la science. Un domaine que je maîtrise et je compte bien obtenir au moins un 12 sur 20 de moyenne parce que j’ai bien composé », a ajouté Roberta Nkollo Noely du collège Saint-Benoît.
Dans ce centre d’examen, Elisabeth Ntonga, proviseur du lycée Leclerc rassure : « Tout se déroule dans le calme. Nous n’avons eu que 22 élèves absents mais pas de démissionnaires ». Entre-temps, Baba Charles du secrétariat veille sur les différentes épreuves et le respect du chronogramme. Tandis que Théophile Amara à Betchem assure le contrôle des candidats et même des usagers pour éviter toute infiltration.
Au lycée de Mballa II, tout comme au collège Jean Tabi ou encore au Cetic de Ngoa-Ekellé, l’ambiance était studieuse et l’heure à la concentration pour ne pas rater le premier virage. Car dans le Centre, ce sont plus de 33 000 candidats qui ont pris le top départ. C’est par les épreuves facultatives que l’examen s’achève samedi prochain sous le contrôle du Commandant central du Groupement mobile d’intervention, Gustave Nembot II qui assure leur bon déroulement du baccalauréat dans tous les centres d’examen de Yaoundé.
