Lancée il y a quelques jours par l’identification des ex-combattants anti-balaka, l’opération touche la séléka depuis lundi dernier.

Lundi dernier en Centrafrique, les opérations d’identification des ex-combattants ont été lancées à Bangui. Il y a une semaine, la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) et le gouvernement centrafricain ont lancé conjointement l’identification des ex-combattants (anti-balaka) dans la périphérie de Bangui. Cette semaine, c’est au tour des ex-séléka au plein cœur de la capitale centrafricaine. Selon Voaafrique.com, 500 combattants seraient concernés : 150 ex-séléka et 350 membres des groupes d’auto-défense devront être recensés avant la mise en œuvre du projet «Réduction de violence communautaire».

Les dirigeants des ex-séléka ont affirmé la disponibilité de leurs éléments à s’adhérer au processus de la paix et de la reconstruction. «Nous sommes prêts, nous voulons la paix», a indiqué, Amadou Lawa Koudjou, l’un des responsables des ex-séléka. Et d’ajouter que: «Les anti-balaka sont des frères, nous devons travailler ensemble pour la reconstruction de la République centrafricaine». Pour les nouvelles autorités de Bangui, «c’est la continuité des opérations d'enregistrement sur le profilage professionnel des ex-combattants», a expliqué Michel Apollinaire Bangui, représentant du gouvernement. A en croire les organisateurs, l’immatriculation des membres des groupes d’auto-défense débute ce jour et si tout se passe comme prévu, les opérations prendront fin le week-end prochain.